28 mars 2023
L'amendement Wallon, fondateur de la République
Quelques réminiscences de mes études en histoire ...
Républicain clérical, professeur d’histoire puis député du Nord, Henri Wallon (1812 – 1904) est célèbre pour avoir préparé en 1875 l’amendement qui porte son nom.
Ce texte, très concis, définit la nature du régime des lois constitutionnelles élaborées après la chute du Second Empire, la défaite de 1871 et la Commune.
Cet amendement, violemment débattu, est finalement adopté à une seule voix de majorité (353 voix contre 352) en première lecture, puis à une plus large majorité en deuxième lecture : 413 contre 248.
Il dispose :
« Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est nommé pour sept ans ; il est rééligible. »
Cet amendement est incorporé à l'article 2 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875.
En réalité, l’assemblée élue était très majoritairement favorable au rétablissement de la royauté, mais deux partis opposés soutiennent chacun un prétendant – opposition entre la branche Bourbon et la branche Orléans, à l'origine du clivage des trois droites françaises légitimiste, orléaniste et bonapartiste définies par René Rémond en 1954 – ne parviennent pas à se mette d’accord.
Petit-fils du roi Charles X, dernier représentant de la branche aînée et française de la maison de Bourbon, le comte de Chambord prétend à la couronne de France sous le nom d’Henri V - de 1844 à sa mort. Il est finalement à l’origine de l'échec du projet de Restauration à la suite du refus de la majorité des députés d'accepter le drapeau blanc, et de son propre refus d'adopter le drapeau tricolore.
L’Assemblée Nationale renonce finalement à la royauté et propose une troisième constitution républicaine. Formant une constitution de compromis, les lois constitutionnelles de 1875 établissent une république parlementaire de type bicaméral et mettent fin à un régime qui se voulait provisoire.
L’amendement Wallon est ainsi le premier texte à citer le nom de République au nouveau régime constitutionnel et il a été voté à une seule voix de majorité.
Déposer un amendement à un texte législatif est un acte lourd de sens et ne devrait donc pas être dévoyé. Je dis ça, mais je ne dis rien …
27 mars 2023
Salade de lentilles et avocat
Rien que de bonnes choses pour la santé : des vitamines, des sels minéraux et des fibres.
Première étape : cuire les lentilles - des vertes du Puy, AOC naturellement.
Départ à froid dans de l'eau non salée, cuisson à frémissement pendant 25 minutes, on ne sale qu'à mi-cuisson.
Egoutter soigneusement et laisser refroidir. Ajouter des brisures d'échalotes et un filet d'huile d'olive dans les lentilles tièdes.
Couper l'avocat en deux hémisphères, enlever le noyau et sortir la chair de la peau à laide d'une cuillère à soupe. Citronner pour éviter l'oxydation. Couper en dés moyens. Saler et poivrer.
Ajouter une trait de vinaigrette au vinaigre balsamique. Mélanger avec les lentilles.
26 mars 2023
Don Winslow : un auteur en lutte contre "la pornographie de la violence"
Le premier ouvrage de Don Winslow (né en 1953), je l’ai ouvert par hasard en 2021.
J’étais « en manque » de lecture en plein été et je n’en avais jamais lu quelque critique que ce soit. Un de ces livres voyageurs qui échouent sur les rayonnages de ma maison du Sud, un dépôt clandestin d’un de mes enfants. En plus, je l'ignorais, c’était le deuxième opus d’une trilogie … Et j’ai été immédiatement happée.
Don Winslow est un écrivain américain qui produit des thrillers captivants et des romans policiers, souvent basés sur des histoires vraies et des personnages à la psychologie complexe. Son œuvre est considérée comme une représentation réaliste de la vie aux États-Unis, avec une attention particulière portée à la violence, la criminalité, les relations entre les différentes communautés et la corruption au sein des institutions gouvernementales.
L'un des thèmes les plus importants de l'œuvre de Don Winslow est la criminalité organisée, en particulier celle liée au trafic de drogue. Ses romans, comme "Cartel" et "La Griffe du chien", explorent les coulisses du monde de la drogue, montrant comment cette industrie souterraine a un impact sur la société américaine dans son ensemble. Winslow aborde également des questions plus larges liées à la justice sociale et la politique, tout en utilisant souvent une approche très personnelle pour explorer les motivations et les défis de ses différents personnages.
Outre ses récits liés à la criminalité, Don Winslow a également écrit des romans centrés sur des héros plus ordinaires, placés dans des situations extraordinaires. Il a également exploré des thèmes tels que l'amitié, la famille, la foi, la trahison et la rédemption, souvent en mettant en scène des personnages qui se débattent avec leur passé. Les femmes y occupet une place éminente.
L'œuvre littéraire de Don Winslow explore les thèmes de la criminalité, la politique, la justice sociale et l'identité personnelle, le cynisme des relations des Etats-Unis avec les pays instables de l'Amérique latine.
Son écriture est concise et percutante, avec une attention particulière portée aux dialogues et à la description des scènes d'action, son style particulièrement imagé. Ses romans sont souvent comparés à des films d'action à grand spectacle, avec des scènes intenses et des personnages attachants, même les plus ignobles salauds.
Sa réflexion sur la réalité de la vie américaine a fait de lui un auteur très influent dans le genre du roman policier et du thriller. Et il me reste encore quelques romans de lui à découvrir. Quelques clés pour comprendre, aussi, la violence qui nous étreint en ce moment.
25 mars 2023
Nouveau look ...
Nouvelle saison, nouvelle heure d'été, nouvelle coiffure ...
J'adopte ici le style de Jamie Lee Curtis mais avec ma teinte de chevelure originale.
L'ennui avec les cheveux qui repoussent après les séances de chimiothérapie, c'est que leur texture est différente des précédents.
Le miens sont naturellement fins, raides et mous, les nouveaux venus sont frisottants et drus. Les laisser pousser ? On devient hirsute.
Mais c"est sans compter sur le talent de mon coiffeur préféré, Steve, qui oeuvre au salon Franck Provost au 12 rue Bréa. Rien de mieux pour redonner la pêche qu'une nouvelle coupe de cheveux.
Avec en prime le plaisir d'une agréable conversation ...
J'adore mon quartier, même si mes déplacements y restent particulièrement limités du fait de mon insuffisance cardiaque.
Mais je reste patiente. A chaque jour suffit sa peine !
Pour les explications du gilet, c'est par ici !
24 mars 2023
Hergé, les ultimes secrets par Bob Garcia
Tintin, pour moi, est la source première de ma culture générale, de mon désir de voyages et d’approfondissement des mondes extérieurs, de ma connaissance des systèmes politiques.
Je connais toutes les aventures de Tintin par cœur, toutes les références citées dans cet ouvrage me « parlent » et m’éclairent. Et maintenant, à l’aube de mes 77 ans, je suis encore et toujours avide d'en apprendre encore sur cette œuvre fondatrice de la ligne claire. Je proclamais déjà cette fidélité en 2018.
Bob Garcia est un auteur prolifique – il suffit de consulter la liste des ouvrages qu’il a publiés : romans policiers et nouvelles, essais presqu’exclusivement consacrés à Tintin.
A partir d’un travail de bénédictin (80000 pages recensées et analysées), l’auteur a recherché dans toutes les publications contemporaines de l’activité de Georges Remi (1907 – 1983) les lectures (Jules Verne), les allusions, publicités, articles de presse qui ont pu nourrir son travail de scénariste et d’illustrateur.
Bob Garcia a ainsi recueilli tous les numéros des publications pour lesquelles Hergé a travaillé : Le Petit Vingtième, le Soir Jeunesse, le Journal de Tintin. L’idée de confronter chronologiquement chacun des gags d’Hergé avec une publication (reportage, publicité, entrefilet …) entr’aperçue dans le journal qui l'emploie et aussitôt rapidement adaptée – voire plagiée – est pertinente.
Eclairante aussi est l’exégèse des prises de position d’Hergé durant la période troublée de l’entre-deux-guerres au regard du milieu socio-politique dans lequel il baigne et de l’orientation du journal qui l’emploie : ultra catholique, ultra nationaliste, anticommuniste mais à aucun moment favorable au régime nazi. Comme une très grande partie de la population de l’époque, Hergé est un pacifiste et peu indulgent lorsqu'il met en scène les Juifs (litote). Cependant, l'incarnation du Mal absolu - Rastapopoulos - est levantin qui arbore une croix de Malte.
Les prises de position ethiques transparaissent dans les rubriques « texte » rédigées à l’attention des jeunes lecteurs comme « Ce qui se passe » écrite par son ami Paul Jamin, ou « Oncle Jo » de la seule responsabilité d’Hergé. Nulle part, on ne décèle de racisme ni de sexisme. Certes, Hergé a continué de travailler pour Le Soir contrôlé par l’occupant. Il a été lâche, a un temps crié avec les loups fasciné par l'"ordre nouveau", plus par opportunisme que par conviction. Accusé de collaboration, il est sauvé par Raymond Leblanc, éditeur résistant qui lance en 1946 Le journal de Tintin.
En toute connaissance de cause, donc, j’aurai appris grâce à cet ouvrage la signification des prénoms de Quick et Flupke, retrouvé avec plaisir les grands mythes du XXème siècle – Nessie, le yéti, les soucoupes volantes - décrypté les gags de Jo, Zette et Jocko, rattaché à l’histoire des relations internationales chacun des albums et magnifié les découvertes de savants visionnaires comme le professeur Auguste Piccard.
J’aurai 77 ans en octobre prochain, et je vous garantis que, malgré ces zones d'ombre mises en lumière de façon objective par l'auteur, je ne cesserai pas de relire mes albums de Tintin !
Hergé, les ultimes secrets, essai de Bob Garcia, aux éditions du Rocher, 315 p., 19,90€
23 mars 2023
Lasagnes de courgettes
Avec le printemps, le retour des légumes en cuisine ...
Commencer par couper les courgettes en fines rondelles, sans les peler, et les laisser dégorger dans une passoire avec du sel pendant au moins une heure en les secouant de temps en temps. En fin de parcours, les éponger dans du papier absorbant.
Mettre le four à préchauffer sur 200° (Th : 7)
Préparer une petite casserole de béchamel pas trop épaisse (avec sel, poivre et noix de muscade). Ouvrir une brique de purée de tomates.
Beurrer un plat à gratin et déposer une première fine couche de béchamel, puis les rondelles de courgettes, puis une couche de purée de tomates et ainsi de suite jusqu'à la fin des ingrédients. Terminer par la béchamel et ajouter une boule de mozarella coupée en petits dés.
Saupoudrer de parmesan râpé et glisser au four chaud pendant environ 45 minutes.
(rediffusion)
22 mars 2023
Sempé, carnets de Bord.
C’est rare de voir prendre forme une idée … avec si peu de moyens et surtout chez un artiste de la profondeur débonnaire de Jean-Jacques Sempé (1932 – 2022).
Ce recueil d'esquisses pratiquement sans légendes me donne l’impression d’une pénétration furtive et non souhaitée dans une œuvre toute pétrie d’intime …
Mes enfants savent combien j’admire cet artiste. Je ne sais plus qui m’a offert ce très bel album à Noël … Je m’y replonge de temps en temps pour, à chaque visite, entrevoir comme on regarde à travers le trou d’une serrure, surprendre une conversation, un moment d’accablement, un défi devant un miroir.
Avant de foisonner dans une masse de détails d’une finesse extrême, l’artiste jette sur le papier une silhouette furtive, une attitude immédiatement compréhensible par le spectateur-voyeur, aux traits encore irréguliers, parfois avec un début de légende vachard …
On y retrouve les thèmes classiques : la solitude devant l’infini du monde, la ville écrasante, l’enfermement dans ses fantasmes, les carences du dialogue … mais aussi l’appel de la nature, le plaisir de la musique …
Le trait n’est qu’épure … La biographie de Sempé nous en livre quelques secrets : son enfance difficile auprès d'une mère faisant sans cesse reproche à son père du fait qu’il ne trouvait pas de travail autre que le misérable boulot qu’il avait.
On le remarque dans la cruauté de ses dessins de femmes. Une enfance de rigueur où l’école est un refuge. Il commence à dessiner vers 12 ans, quitte l’école à 14 …
Ce recueil de dessins inaboutis contient en germe tout l’art de Sempé.
Il est précédé d’une courte préface de Patrick Modiano. Fourmillement d’idées, élagage de toute notation superflue, humilité même lorsqu’il atteint la notoriété internationale en créant les couvertures du New Yorker.
Fulgurance de la pensée, précision du mouvement, joie de l’amitié découverte à Paris avec René Goscinny …
On connaît la suite : on ne cessera plus de la célébrer avec les aventures du petit Nicolas. Des souvenirs de l’enfant Jean-Jacques qu’il n’aura jamais cessé d’être et qu’il nous permet de partager.
Sempé, carnets de bord, aux édition « Les cahiers dessinés », grand format, 238 p., 35€
21 mars 2023
Qui cherche encore midi à quatorze heures ...
Mais que signifie la notion de cherche-midi ?
L'ancienne façade du n°19 de la rue du 6ème arrondissement qui porte ce curieux nom datait de 1675.
Elle a été remplacée par un bas-relief identique en 1874 pour illustrer la célèbre expression “chercher midi à quatorze heures”. On y voit un astronome qui mesure les degrés d'un cadran solaire, porté par un chérubin, à l'aide de son compas.
L’explication de cette expression est : compliquer inutilement une chose très simple ; chercher un problème là où il n'y en a aucun ; chercher quelque chose à sa mauvaise place.
L'expression date du XVIIe siècle, mais on a utilisé auparavant "chercher midi à onze heures" et "chercher midi si loin".
Si l'utilisation de midi est compréhensible par sa position très repérable en milieu de journée, il n'y a pas d'explication satisfaisante pour justifier le quatorze, ou le onze auparavant.
Cette jolie rue qui fut jadis une voie romaine a porté autrefois d’autres noms : rue de la Vieille-Tuilerie, rue des Vieilles-Tuileries, Rue du Petit-Vaugirard.
Elle prend aujourd’hui sa source au pied du Centaure de César (1983), carrefour de la Croix-Rouge, à l'angle de la rue de Sèvres, coupe le boulevard Raspail et le boulevard Montparnasse, avant de disparaître rue Vaugirard, au niveau de la station de métro Falguière.
J’avais une amie qui habitait dans l’un des immeubles qui fut naguère une caserne de Mousquetaires … et j’ai en mémoire aussi l’emplacement de la prison où fut emprisonné le capitaine Dreyfus et dont le terrain est aujourd’hui occupé par la Fondation Maison des Sciences de l'Homme créée en 1960 et qui est situé à l'angle du boulevard Raspail.
C’est une des plus jolies rues de mon quartier. Mais j'ignore encore pourquoi on a donné ce nom étrange à cette voie parisienne. Etait-ce en référence à une ancienne boutique dont on a aujourd'hui oublié le souvenir comme l'activité ?
Si quelqu'un peut me le dire, j'en serai très contente !
20 mars 2023
La guerre d'indépendance américaine, par Pascal Cyr et Sophie Muffat
Combats après combats, escarmouches meurtrières après affrontements sanglants, cet ouvrage décrit de façon détaillée les événements qui ont conduit à l’indépendance des 13 colonies américaines face à la couronne britannique entre 1775 et 1782.
A l’origine, la nécessité pour l’Angleterre de renflouer ses finances après la guerre de Sept ans en taxant ses colonies du Nouveau Monde.
D’une révolte fiscale des marchands américains (The Boston Tea Party) et de l’intransigeance du gouvernement britannique refusant quelque représentation des provinces au Parlement que ce soit, est né un conflit a priori déséquilibré entre une armée de bric et de broc et des troupes disciplinées et professionnelles.
C'est une guerre coloniale qui, au final, voit des volontaires américains mal armés, mal vêtus, sans expérience des combats, dépourvus de chefs expérimentés et crevant de faim mais armés de matériel supérieur par la France (à la fin) réussir à bouter les troupes coloniales anglaises hors des Etats Unis.
Avant d’aborder le livre, je recommande de noter sur deux colonnes les noms des chefs des deux partis sous peine de ne plus s’y retrouver …les auteurs n'hésitent pas en effet à mentionner les noms de tous les officiers et à préciser les pertes concluant chaque combat !
L'ouvrage comporte plusieurs cartes, mais suivre la chronologie des événemants est parfois difficile.
Car les problèmes sont identiques pour les deux armées : le manque de numéraire, l’absence de professionnalisme des milices recrutées sur place et qui le plus souvent prennent la fuite au premier revers, la relative carence stratégique de George Washington compensée par son charisme et sa volonté de conserver les colonies unies, les changements de camp de certains chefs, les difficultés de communication et de renseignement, l’utilisation des Amérindiens et des esclaves des plantations complètement squizzés à la fin du conflit ... La Déclaration des Droits ne concerne ni les femmes ni les non-blancs ...
C'est aussi une ambiance lourde parmi les populations car il s'agit d'une guerre civile, qui ravage leur territoire : Patriotes contre Loyalistes ...
J’ai découvert la longue hésitation de la cour de France avant l’entrée en guerre tardive contre la Grande-Bretagne, le rôle décisif de la flotte de l’amiral de Grasse – et du jeune marquis de La Fayette - lors de la dernière bataille de Yorktown, les actions diplomatiques de Benjamin Franklin et l’activité contrebandière de Beaumarchais.
Cet ouvrage remet bien des légendes à leur juste place et montre à quel point une troupe disparate mais motivée et combattant sur ses terres, mal armée et dont les difficultés logistiques sont énormes peut venir à bout d’une armée professionnelle mais en grande partie composée de troupes mercenaires (les "Hessois"). L’importance de disposer d’un armement technologiquement supérieur et de sources fiables de renseignement aussi …
L’apport de la France dans ce conflit au côté des Insurgents fut déterminant. Mais le coût de cet appui fut mortel pour la couronne de France, alors que les résultats des traités de paix signés à Paris et à Versailles en septembre 1783 furent dérisoires.
N.B. Je viens de visionner à nouveau (sur Netflix) le film de Roland Emmerich The Patriot, le chemin de la liberté (2000) avec Mel Gibson, très inspiré de cette période. Les auteurs du livre en soulignent les erreurs vis à vis de la vérité mais la reconstitution pleine d'émotion reste très intéressante. Les scènes de batailles montrent avec beaucoup de réalisme les conditions dans lesquelles tombaient les soldats des deux côtés.
La guerre d’indépendance américaine, par Pascal Cyr et Sophie Muffat, édité chez Passés/Composés, 512 p., 25€
19 mars 2023
Disparition prématurée : Lance Reddick
Il venait tout juste d'atteindre la soixantaine et on imaginait mal qu'il puisse disparaître aussi tôt, avec sa sihouette longiligne et son sourire dévastateur.
Lance Reddick est un acteur que j'appréciais particulièrement, à la filmographie très riche et un héros souvent rencontré dans les séries américaines auxquelles je suis attachée : The Wire (Cédric Daniels), New York : police judiciaire et New York : unité spéciale, Harry Bosch (chef irving Irving), Les Experts : Miami (agent spécial David Park).
On le verra encore dans plusieurs films pas encore sur les écrans, et bien entendu, dans ces épisonnes maintes et maintes fois rediffusés à la télévision ... Mais c'est vraiment une triste nouvelle.