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04 octobre 2023

Cette fois, c'est vraiment l'automne

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J'adore les flamboyances de cette saison précoce ...

Après cet été exceptionnel, les feuilles sont tombées très tôt, les arbres nous donnent toutes les nuances de roux. Un vrai festival ...

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Promenade dans mon quartier ... et dans mon grand jardin préféré.

Et maintenant, je dois m'atteler à la lecture d'un livre de plus de 1000 pages ...

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03 octobre 2023

Croquons les Messieurs !

croque monsieur express

Difficile d'innover en cuisine pour une personne seule ...

Il y a des jours où je serais bien contente de m'affilier à un système de type "Comme j'aime" avec pour objectif de prendre du poids ...

Et puis je n'ai pas toujours la forme pour aller faire des courses chaque matin. Donc, je consomme des trucs qui se conservent - dans le frigo ou le congélateur - et je me débarrasse vite fait de la nourriture.

Pour me cuire ce croque-monsieur, tout est sorti du frigo et sous blister ... L'antigastronomie en somme.

Le four est mis à préchauffer à 180°.

Je beurre légèrement une grande tranche de pain de mie sans croute et je la pose - beurre dessous - dans un petit plat à gratin. ensuite et successivement j'empile : 1 tranche fine d'Edam, une tranche de jambon cuit pliée en 2, une trnache d'Edam glissée dans le pli, une troisième dessus, une demi-cuillerée à café de moutarde, enfin une seconde tranche de pain de mie sans croute.

Sur le dessus, une poignée d'Emmental râpé arrosé d'une petite dose de crème fraîche liquide.

Glissé au four chaud, laisser rotir pendant environ 20 minutes.

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02 octobre 2023

Octobre rose 2023 : c'est reparti !

 

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« Énormes, minuscules, galbés, vos seins sont parfaits tant qu'ils sont en bonne santé. Faites-vous dépister »

La nouvelle campagne d'incitation au dépistage du cancer du sein défie les normes de beauté traditionnelles pour privilégier la santé des seins.

Je peux en témoigner : un cancer du sein pris à temps est guéri dans 90% des cas. Il ne faut pas avoir peur d'aller se faire mammographier, même en l'absence de tout symptôme, et ne pas craindre un mauvais résultat.

Je sais, dans le cas où une tumeur est décelée, c'est la panique, une douche glacée qui vous tombe sur la tête, une série d'"emmer......." en perspective, une vie professionnelle bousculée, la tristesse d'avoir à annoncer la nouvelle à son conjoint, aux enfants ... Pour moi, ce fut en 2001.

Mais on guerit, les cheveux repoussent, après 10 ans de suivi, on vous renvoie à votre train-train quotidien, avec naturellement l'injonction de respecter un suivi annuel en ville.

Mais je me souviens de ce qui m'avait été dit alors : "Vous êtes guérie, c'est à dire que comme pour toute autre personne, vous avez autant de "chances" d'en avoir un autre plus tard."

Bingo, c'est ce qui m'est arrivé à nouveau en 2022. Cette fois c'est l'oesophage, et on ne pratique pas de dépistage systématique.

Pas de chirurgie possible dans mon cas car une intervention serait trop risquée. Mais un traitement très agressif. Avec des effets secondaires pénibles, et puis j'ai vieilli, ce qui n'arrange pas les choses. Mais je m'accroche : depuis trois scanners successifs, la tumeur n'apparaît pas. Et cette fois, je n'ai pas ressenti la perte de ma chevelure comme un anéantisement de mon identité ... et mes cheveux ont repoussé.

Mon message est donc clair : il faut se faire dépister régulièrement. Plus une tumeur est prise à son début, mieux il est possible de la neutraliser. Lorsqu'on se fait dépister tous les ans ou tous les deux ans, la survenance d'un élément anormal ne peut avoir une durée plus longue. Les techniques et les thérapeutiques ont fait des progrès fantastiques et nos médecins sont parmi les meilleurs du monde. Et dans notre beau pays, c'est gratuit, tout le monde y a droit.

Pourquoi alors limiter la campagne de sensibilisation à un mois - octobre - par an ?

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01 octobre 2023

Amadeo Modigliani, un peintre et son marchand au musée de l'Orangerie

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A ma seconde tentative, j’ai tout de même réussi à accéder au musée de l’Orangerie (durant la coupe du monde de rugby, les accès par la place de la Concorde sont drastiquement restreints).

Car Modigliani est, depuis mon adolescence, l’un de mes artistes préférés.

J’avais ainsi accroché dans ma chambre une grande reproduction d’un portrait de jeune fille en blouse rose comme poster …

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Le titre de cette belle exposition est « Un peintre et son marchand ».

Elle retrace l’influence réciproque exercée entre un jeune galériste ambitieux, autodidacte et amateur d’art africain et le bel italien cultivé venu à Paris en 1906 pour se mettre à la sculpture.

 

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On y comprend leur intérêt commun pour les statuettes africaines emballées au milieu de ballots de caoutchouc importés par Paul Guillaume.

Lorsque survient la Grande guerre, Amedeo et Paul sont réformés car leur santé est fragile.

Les deux hommes se lient d’amitié, encouragés par Guillaume Apollinaire.

C’est Modigliani qui aurait incité le très jeune marchand (il n’a que 23 ans) à s’intéresser à l’art africain et cambodgien et non l’inverse, et qui l’initie à la pensée nietzschéenne, à Gauguin et à Cézanne.

Leur collaboration joue à plein pendant deux ans : c’est la période des grands portraits, faciles à identifier puisque Modigliani en trace le nom à même la toile : ovale des visages allongés à l’extrême, yeux en amande la plupart du temps vides ou constellés de paillettes.

Outre cinq grands portraits conservés au musée aujourd'hui, plus d’une centaine de toiles ainsi qu’une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures de l’artiste seraient passés par les mains du marchand.

Grâce au mécénat de Paul Guillaume, le peintre a une vie meilleure, il peut se fournir en matériel et en couleur de meilleure qualité. Mais il est tuberculeux et alcoolique au dernier degré.

Il vit une liaison tumultueuse avec la poétesse Beatrice Hastings (portraiturée en Madam Pompadour), qu’il quitte en 1916 pour Jeanne Hébuterne, rousse flamboyante étudiante en art qui se jettera par la fenêtre à l’annonce de la mort de l’artiste en 1920, alors qu’elle est enceinte de huit mois de leur second enfant.

Paul Guillaume – avec son épouse Juliette Lacaze – réussit, il transforme leur appartement en galerie de peinture où figure en bonne place les tableaux de Modigliani, même si celui-ci lui préfère bientôt un autre marchand, Léopold Zborowski.

Il faut prendre le temps de regarder en fin d'exposition le diaporama de cet appartement-galerie d'art pour mesurer l'apport du couple Guillaume sur l'art de ce début du XXème siècle.

L’exposition rassemble parmi les plus beaux portraits de Modigliani et rend hommage à la clairvoyance d’un jeune ambitieux qui fut l’un des collectionneurs d’art contemporain les plus avisés de son temps.

Et cet hommage n’est après-tout que justice de la part du musée de l’Orangerie.

Car c’est en grande partie à Paul Guillaume, en un sens, que le musée doit sa collection unique au monde.

 

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Ce que l’exposition passe cependant totalement sous silence : les circonstances rocambolesques de l’entrée de la collection Walter-Guillaume dans la patrimoine national.

 

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Pourtant, il suffit de parcourir quelques pas dans les galeries permanentes pour découvrir le splendide portrait au large chapeau de paille de Juliette (rebaptisée par Paul Domenica) peint par André Derain, l’un des autres peintres soutenus par Paul Guillaume et de se documenter sur son fabuleux destin …

Mais c’est là une toute autre histoire !

 

 

 

Amadeo Modigliani, un peintre et son marchand, exposition au musée de l’Orangerie jusqu’au 15 janvier – Jardin des Tuileries – tous les jours sauf mardi à partir de 9 h. 12,50€

 

30 septembre 2023

Le temps des trahisons, roman de François-Guillaume Lorrain

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C’est un ouvrage historique marketé comme un produit de grande consommation. Qui pourrait s’en offusquer, à vrai dire ?

Quelques remarques de forme : l’objet en mains, on remarque quelques caractéristiques. A l’heure où nous devons éviter le gaspillage – en particulier de papier – pourquoi avoir « gonflé » ce court roman pour donner l’impression d’un livre plus volumineux ?

Certes, il est toujours agréable, surtout pour des lecteurs âgés, de parcourir un texte écrit en caractères plus clairs, mais ici, on pousse le bouchon un peu loin. Chaque chapitre – 66 en tout – ne comporte que 4,5 pages en moyenne, et entre chaque étape, on a droit à une page blanche.

Sur le fonds : une bonne idée de mettre en scène une des innombrables cabales de palais qui émaillèrent l’histoire de France.

Cette conjuration de Cinq Mars qui fut déjà illustrée par Alfred de Vigny en 1826, Pierre Merville en 1833 et Charles Gounod en 1877, sans compter les production télévisuelles. Un épisode des luttes de partis dans la France d’ancien régime (comme de nos jours, la France demeure un pays ingouvernable !) qui précède de peu la Fronde.

 

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L’argument est classique : pour être certain de l’adhésion de son maître Louis XIII à sa politique de grandeur et de maîtrise de la noblesse, Richelieu introduit auprès de lui, en lieu et place de sa maîtresse platonique en titre, un jeune marquis beau comme un dieu, qui va jouer pour lui le rôle « d’indic » et lui rapporter ses pensées profondes.

Car le roi est un être complexe, secret, lunatique, malade – il souffre de la maladie de Crohn (inflammation chronique de l’intestin) que ses médecins épuisent par les saignées et des lavements.

Mais le joli courtisan, ambitieux et bambochard, s’abouche avec de grands seigneurs et surtout Gaston d’Orléans, frère cadet de Louis, toujours prompt à trahir pour récupérer la couronne. La conspiration se tourne vers l’Espagne pour son financement mais le secret est rapidement éventé, les conjurés châtiés.

L’auteur se glisse dans la peau des différents protagonistes : le séduisant et inconséquent Henri Coiffier d’Effiat (il n’a pas encore 20 ans quand l’histoire commence), Richelieu (54 ans), Louis XIII (38 ans) …

Leurs portraits psychologiques expliquent les événements. Mais on ne voit pas précisément sur quelles archives s’appuie l’auteur. Et l'image de Richelieu semble encore largement imprégnée du portrait-charge qu'en dressa Alexandre Dumas père.

C’est donc bien un roman, qui pourrait aussi se traduire en pièce de théâtre. Un roman plutôt bien écrit dans un style se voulant proche de la rhétorique de l’époque, brodé exclusivement à partir de personnages réels, sans héros de fiction, une façon sans doute de à certains l'envie de se plonger dans l’histoire.

Avec un lancement publicitaire conséquent, le livre paraîtra rapidement en format de poche : attendez un peu avant de l’acheter !

 

Le temps des trahisons, roman de François-Guillaume Lorrain, édité chez XO éditions, 289 p., 20,90€

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29 septembre 2023

Un décor (mais pas que !) délicieux chez Ladurée

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Une belle journée ponctuée d'une étape gourmande ...

Je me trouvais hier, pas tout à fait par hasard, rue Royale juste à midi ...

La tentation m'a conduite chez Ladurée, la célébrissime pâtisserie sise au numéro 16, fondée en 1862.

On commence par en admirer le décor, pieusement conservé, avec les plafonds peints par Jules Chéret et son "ange pâtissier".

C'est dans cette maison que Pierre Desfontaines, petit-cousin d'Ernest Ladurée, crée le fameux macaron en 1930 en reliant deux coques de macaron d'une crème ganache.

 

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Pierre Hermé en fut jadis le chef pâtissier.

Des boutiques se sont ouvertes à Paris, à Londres (chez Harrod's), au Japon, à New York et à Dubaï.

Le Groupe est aujourd'hui la propriété de l'homme d'affaires Stéphane Courbit.

On a donc l'impression d'entrer dans une sorte de conservatoire, avec cette ineffable ambiance de salon de thé où la clientèle est surtout composée de touristes du monde entier et de personnes âgées et friquées, dans un temps comme suspendu.

J'y ai dégusté un plat de gnocchi et pétales de cabillaud agrémentés d'une sauce aux champignons, avec un verre de Châblis bien frais - et aussi un verre d'eau comme le recommande la nouvelle publicité contre l'alcoolisme.

 

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J'ai cédé à la tentation et j'ai naturellement accompagné mon café d'un macaron à la pistache ... hum ... à 2,90€ l'unité tout de même !

 

 

 

Patisserie Ladurée, 16 rue Royale 75008 PARIS - 01 42 60 21 79 et www.laduree.fr

 

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28 septembre 2023

Un nouveau décor pour La Procure

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C'est paraît-il la plus grande librairie religieuse d'Europe ...

Bien entendu, elle est située dans l'environnement immédiat de l'église Saint Sulpice, au croisement Bonaparte/Mézières. Mais ce n'est pas que ça.

Des aménagements intérieurs viennent d'y être entrepris et j'ai été agréablement surprise de la clarté de ce vaste local, où les tables de présentation des ouvrages me sont apparues bien plus attractives.

Car il s'agit d'une librairie généraliste aussi ...

Avec des rayons importants : actualité politique, histoire, littérature contemporaine et classique, et un fort rayon de romans policiers. Et surtout de vrais libraires qui sont à la disposition du client un peu hésitant, et qui le pilotent avec gentillesse et compétence.

Les rayons consacrés à la religion sont à part comme la boutique d'objets religieux.

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Je ne jette aucun ostracisme à telle ou telle forme de commerce, surtout lorsque je ne suis pas assez en forme pour me déplacer.

Lorsque je veux acheter un livre bien précis, éventuellement de seconde main, je recours à la commande par internet, lorsque je n'ai pas d'idée précise ou que je me retrouve "à sec" de nouveautés, je me laisse tenter par les ressources d'une vraie librairie indépendante.

Et dans ces cas-là, j'ai besoin d'un cabas pour rentrer avec mon butin !

 

3 rue de Mézières -75006 PARIS VI - Site web : https://www.laprocure.com

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27 septembre 2023

R.I.P. David Mac Callum, alias Dr Mallard !

Dr Mallard

Naturellement, à l’âge de 90 ans, David MacCallum (né en 1933 à Glasgow) « a rempli son contrat », comme le dit l’une de mes filles.

Il n’empêche, je ne puis que me désoler de cette disparition d’un acteur qui a m’enchantée depuis ma jeunesse.

 

Agents très spéciaux

D’abord dans la série « Des agents très spéciaux » où il incarnait Illya Kouriakine, un agent d’origine russe (entre 1964 et 1968), aux côtés de Steve Mac Queen dans « La grande évasion » (1963) et,  beaucoup plus près de nous, comme légiste au service d’enquêtes criminelles de la marine américaine, le NCIS, depuis 2003 (20 saisons).

MacCallum jeune

NCIS

 

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26 septembre 2023

Une activité destressante : le tricot

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Je commence la fabrication d'un gilet à point ajouré et à manches raglan dans le coloris "Bois de rose".

Il s'agit du modèle n°2928 de Bergère de France, dans la qualité de fil Idéale 4 composée à 50% de laine et 50% d'acrylique.

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Comme je tricote très souple, je choisis désormais un demi-numéro d'aiguilles en dessous de ce qui est recommandé sur le recueil des explications de la nouvelle saison 2023 - 2024.

Donc ici des aiguilles n°3 pour les bordures en côtes 1/1 et 3,5 pour le corps du gilet.

C'est une laine très agréable à tricoter et qui fait beaucoup de surface : avec la première pelote, j'ai réalisé un rectangle de 107 mailles avec 4 cm de côtes et 18 cm de hauteur.

L'essentiel de l'ouvrage est réalisé en point de blé, et le motif de losanges ajouré est relativement simple. Il court sur 19 mailles et 22 rangs.

Néanmoins, après une année d'interruption, je doit rester très vigilante ...

Mais c'est là que l'on se rend compte qu'il est important de commencer un tricot par le bas du dos : personne ne verra les cafouillages éventuels.

Il faudra un léger coup de fer à vapeur pour aplanir tout ça avant le montage !

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25 septembre 2023

La cité des rêves, polar de Don Winslow

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Suite de la trilogie annoncée comme étant l’œuvre finale de Don Winslow, voici donc la « saison 2 » ….

J’avoue ne pas avoir assez de réminiscences de mes études de lettres classiques et des épopées homérienne et virgilienne (l'Illiade et l'Enéide) pour avoir décelé, dans le foisonnement des personnages, les correspondances avec les héros antiques – j'ai toujours préféré l’Odyssée …

Cependant, on s’attache vite à Danny Ryan, le sympathique et vulnérable héros fuyant le brasier du Rhode Island avec sur le dos son père Marty et dans les bras son jeune fils Ian. Une fuite d’est en ouest, de Providence à Los Angeles, la Mecque du cinéma.

Trop catholique, ce jeune braqueur irlandais, trop scrupuleux ce tueur qui épargne à tort la vie de ses ennemis, trop pétri des valeurs chrétiennes. Malgré son « arrangement » avec les autorités fédérales, il ne peut s’empêcher de retomber amoureux d’une actrice aussi sublime que paumée et de s’afficher avec elle dans les tabloïds alors que tout devrait l’inciter à disparaître en-dessous des radars. Car sa rédemption ne lui a pas laissé que des amis.

Mais voilà, c’est le sort des mafieux : « Le problème des petits boulots : c’est du boulot. Et un mafieux ne devient pas mafieux pour travailler. Ce n’est pas sa vision du monde. » C’est bien le dilemne des ex collaborateurs de Danny. Cela va lui coûter cher, à lui et aux personnes qu’il aime.

Après le premier volet un peu déroutant de la saga, je me suis habituée au style plus tranchant de l’auteur. Des dialogues sans fioritures, des décors réalistes, des plongées dans des trips particulièrement évocateurs … une traduction impeccable.

Ce n’est pas exactement de la même veine que « La griffe du chien » et ses prolongements, mais on s’y fait très vite. Cependant, l’inconvénient avec l’arrière plan de l’Iliade, c’est qu’on sait a priori que le héros ne mourra pas à la fin de cet épisode …

La Cité des rêves, polar de Don Winslow – City of Dreams – traduit de l’Anglais par Jean Esch, publié chez Harper et Collins NOIR, 430 p., 22,90€

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