09 octobre 2007
De saines lectures.....
Ma lecture de Fred Vargas
Lors des festivités organisées à l’occasion de mon départ en retraite en avril dernier, mes collaborateurs m’ont gratifié de plusieurs cadeaux, dont les plus marquants étaient la superbe bassine à confitures (qui m’a occupé durant tout l’été) et deux romans de Fred Vargas, auteure de polars dont je ne connaissais que l’adaptation à l’écran de « Pars vite et revient tard ». J’ai donc lu cet été le second livre, « Sous les vents de Neptune » dans lequel j’ai retrouvé, obligatoirement sous les traits de José Garcia, l’énigmatique commissaire Adamsberg.
Pour une piètre liseuse de romans, j’entrai en fait dans un engrenage, et au cours des jours suivants, je dévorais la plus grande partie des livres publiés, en commençant par les premiers opus. Fred Vargas use de plusieurs familles de personnages récurrents. Au moins trois : le commissaire Valence (Ceux qui vont mourir te saluent ), Louis Kehlweiler dit l’Allemand (Debout les morts, Un peu plus loin sur la droite, Sans feu ni lieu ), et bien entendu Jean-Baptiste Adamsberg (L'Homme aux cercles bleus, L'Homme à l'envers, Pars vite et reviens tard (2001), Coule la Seine (nouvelles), Sous les quatre vents de Neptune...
Au-delà de ces personnages, comme dans les meilleurs scénarii, des figures complémentaires savoureuses : l’inspecteur Danglard, sa nombreuse famille et ses problèmes d’alcool, Marc Vandoosler, ses copains historiens et son parrain policier pas très réglo, Marthe la vieille prostituée. Toujours, une atmosphère en demi-teinte, un rythme lent à travers des dialogues ciselés, une rigueur d’enthomologiste…ou la réminiscence d’archéozoologue, "spécialité de l’auteur désignant les chercheurs collectant des informations sur les sociétés passées à partir d'ossements d'animaux."
Ma seule réserve : qu’allait faire ce réel écrivain avec un fugitif comme Cesare Battisti !
Merci à mes anciens de m'avoir permis cette ouverture culturelle !
J'adore Fred Vargas!!