Crise ou pas crise ?
Plaisir rare depuis quelques mois du fait des déplacements de Claude à Toulouse, nous avons pu profiter du marché du jeudi à Monsempron-Libos. A mon grand étonnement, il fut aussi difficile de trouver une place de parking qu’au plus fort de l’été, et la plupart des commerçants étaient à leur stand, battant la semelle dans le froid du matin toutefois. Beaucoup de monde agglutiné à la poissonnerie, une sympathique causette avec Monsieur et Madame Leveque, nos fromagers : leur fille, qui s’était mariée en même temps que Victoire à Kunming (Yunnan) est revenue pour accoucher d’une petite fille et semble prête à rester auprès d’eux en France avec son mari. Sinon, le plaisir de parcourir les allées grouillantes d’un monde un peu plus speed qu’en été toutefois. Et, malheureusement pour moi, pas de champignons sauvages. Evidemment, chacun va se les chercher dans les bois alentour…. J’ai dû me rabattre sur des cèpes en boîte, en accompagnement de soles sortant tout juste de la criée et juste grillées à la plancha. Un régal ! Demain, bar sauvage.
Autre surprise : un supermarché Casino bien rempli, lui aussi : le marché génère des achats complémentaires additionnels et n’assèche pas la commercialité. Comment interpréter d’autre part, dans cette région si reculée et peu pourvoyeuse d’emplois, le fait que depuis un an, nous constatons sur le trajet entre le centre de Cuzorn et notre maison, la construction de pas moins de sept maisons neuves (dont deux à ossature bois). Alors deux interprétations possibles me viennent à l’esprit : le mitage de l’environnement tout à fait contraire au souci écologique d’une part, la confiance en la vie qui pousse de jeunes ménages à s’installer d’autre part. Alors, crise ou pas crise ?