Une fois n'est pas coutume
Je viens
d’entendre dans l’escalier de l’immeuble la cavalcade caractéristique des
services d’urgence, mais cette fois, ce n’est pas pour moi. C’est mon vieux
voisin du dessus, qui est emmené par les pompiers, mais sur ses deux jambes,
visiblement avec une plaie à la tête. C’est un des copropriétaires les plus
âgés de la maison…son épouse et lui sont gardés à domicile par trois
auxiliaires de vie se relayant nuit et jour. Ce doit être terrible de rompre un
équilibre aussi précaire.
En ce qui me concerne,
je progresse un peu chaque jour. Le matin, je lis, dès 13h30 je regarde ma
série anglaise. Deux épisodes consécutifs aujourd’hui : extra !
Jamais je n’aurai cru qu’on puisse ainsi se repaître de séries télévisées (de
qualité). Victoire nous a offert « West wing », le feuilleton de la
vie à la Maison Blanche. C’est excellent, dans un tout autre genre que les
Soprano’s. On s’attache d’autant plus à ces jeunes conseillers techniques du
cabinet du Président que cela ressemble beaucoup à ce que Claude a vécu
lorsqu’il était membre de cabinets ministériels. Nous nous demandions cependant
si tout le monde peut comprendre les enjeux de cette communication présidentielle qui consiste la plupart du temps à
établir des contre-feux et à rafistoler les bourdes de ses propres partisans…
cela ne vous rappelle rien ?