Le bonheur à Montparnasse
Comme chaque matin, après le rite du lever et régulièrement après la chronique de Nicolas Canteloup, Claude et moi ouvrons notre bureau, chacun chez soi....J'ai noté ce matin qu'un professeur de Harvard enseignait avec de plus en plus de succès une matière assez inhabituelle : le bonheur. Une des techniques préconisées consistait à se remémorer chaque jour cinq occasions de plaisir éprouvées la veille. Essayons à propos d'hier dimanche...Un temps radieux, une promenade dans le soleil vers le carrefour Montparnasse, un menu de la mer au Bar à huitres, l'observation silencieuse de la tablée jouxtant la notre : quatre générations de filles ! Deux adorables fillettes entre huit et douze ans dont une prénommée Cassioppée (dur, dur, tout de même), jouant aux cartes sans un bruit tout en attendant l'arrivée des plats, leur élégante maman (blonde, naturellement), une grand'mère et une arrière-grand'mère dont on distinguait à peine la différence d'âge, un jeune père un peu dépassé....des projets de voyage au Calfour à la fin de ce mois - et puis il va nous falloir voter aux minicipales - une douce après-midi devant la télé. Claude, lui, fait de grandes marches pour épuiser son énergie et déclencher ses endorphines. Dans quelques semaines, j'espère pouvoir l'accompagner, mais cela ne me manque pas trop encore. Mon hibernation n'est pas tout à fait terminée ! La méthode me paraît judicieuse pour un bon moral, et je m'y connais en ce moment !