Etiquettage du taux de matières grasses des fromages
Comment
trouver le « bon » fromage ?
Depuis
que je suis un certain régime essentiellement orienté sur la réduction du sel
et des matières grasses générant du cholestérol, j’ai banni le fromage de mes
repas, terrible frustration. Pourtant, il n’est pas question de se priver
totalement de fromages sous prétexte de régime, disent les diététiciens. Une portion
par jour complétée par des laitages écrémés ou demi-écrémés permet de couvrir
ses besoins en calcium, sans excès calorique, tout en préservant le plaisir de
manger.
D’où
ma surprise, en pénétrant à nouveau chez mon fromager habituel, devant l’étiquetage :
soit deux fromages de chèvre apparemment similaires : l’un avec un taux de
MG annoncé de 25%, l’autre de 45%. J’interroge le vendeur et demande si le
second contient ainsi près de deux fois plus de MG que le premier :
« Non madame, c’est parce que le premier fabriquant applique la norme
d’étiquetage avec le taux de MG par rapport à l’extrait sec et l’autre par
rapport au poids total du produit. En fait, ils contiennent tous les deux le
même nombre de grammes de lipides». Je reste perplexe : comment se
ferait-il qu’en France, coexistent encore deux normes ? Combien de temps
cette cacophonie va durer ?
Vérification faite, le décret du 22 avril 2007 relatif aux fromages précise clairement dans son article 12 qu'est obligatoire : "...l'indication de la teneur en matières grasses pour 100g de produit fini." Et quand le diététicien recommande de manger
50g de fromage à 25%, il importe de lui demander de préciser à quelle norme il se réfère ? S’agit-il
d’une portion de Camembert (Miam) ou d’un de ces fromages allégés, pas
tout à fait (Miam)…Voici quelques définitions :
Taux
de matière grasse contenu dans 100g de fromage. La législation précise : moins
de 20g