Hier soir sur Antenne 2, un bien intéressante émission retraçant la carrière - essentiellement télévisuelle - de Georges Marchais, Secrétaire général du PCF, et son incroyable talent devant des caméras. Ce que nous n'avions pas vu à l'époque, celle où Duhamel et Elkabbach n'avaient que trente ans voire moins, c'est le charisme animal de l'homme, son insoutenable regard vert émeraude sans cesse en mouvement, son aptitude à monopoliser tout l'espace visuel. Terrible enfin, son alignement avec l'URSS, la perte d'influence de son parti sous la magistrature Mitterrand, l'inéluctable oubli, les larmes qui l'étreignent alors qu'il doit passer la main à Robert Hue. De la télé comme on aime !
Quand à nous, le soleil nous nargue pour cette dernière journée. En un clin d'oeil, l'herbe a repoussé, il me reste à préparer pour le train un sérieux "sacabouff". Les enfants ont pris une douche, fait leurs valises, nous la nôtre. Nous retrouverons ce soir Anne-Christine et Laurent au bout du quai. Dix jours sont ainsi passés comme l'éclair.