Une journée à rebondissements !
Tout d'abord, il faut que je vous dise que cela faisait un sacré bout de temps que je souhaitais mettre un peu d'ordre sous l'escalier qui agrémente notre grande salle, où nous logeons tant bien que mal la télé et les jeux de société, indispensables dans une maison de campagne. Lorsque nous sommes remontés d'Agen avec la voiture, nous avions fait halte chez tous les marchands de meubles, sans trouver quoi que ce soit de convenable, ni en style, ni en dimensions, quel qu'en soient les prix (et à ce jeu-là on se demande comment certaines enseignes survivent encore, c'est de l'arnaque pure et simple !)
Bref, en consultant le catalogue IKEA par internet, bien entendu, nous avons trouvé le modèle adéquat, à un prix défiant toute concurrence : 100€ pour deux meubles bas identiques, à poser côte à côte, pour y poser tout le matériel Hifi, ranger les CD et les DVD, plus les jeux. problème : le magasin le plus proche est à Toulouse, soit à plus de deux heures d'ici - 260km en tout et environ 30€ ! d'essence.
Qu'importe le bilan énergétique de l'opération, nous sommes partis à neuf heures, avons pris l'autoroute à Cahors puis la fameuse rocade pour arriver pile poil au magasin super organisé, où nous avons trouvé en un clin d'oeil ce que nous recherchions.
On y a même déjeuné - à peine plus cher que le McDo - le tout avec des conseils et un accueil tout à fait pertinents.
Retour à la maison avant quatre heures, et immédiatement, à l'ouvrage : Claude, qui n'est pas spécialement un as du tournevis cruciforme, s'est débrouillé comme un chef avec les explications et schémas, et a monté les deux meubles en un tour de vis ! Il n'en revenait pas lui-même. Au final, un espace de rangement surbaissé, qui correspond tout à fait à notre attente, malgré le coût du voyage et ses aléas...
Car la journée fut fertile en surprises : dès les premières heures de la matinée, traversant le Causse, nous avons failli percuter un adorable petit daim, avec de délicieuses petites cornes, que Claude a vu au dernier moment...Dieu merci, il n'y avait aucun véhicule derrière nous...ensuite, pendant le déjeuner, je me touche machinalement une oreille et découvre avec horreur que j'ai perdu l'une de mes boucles...J'en suis particulièrement désolée, même si Claude s'empresse de me dire qu'il ira commander une "soeur" pour celle qui me reste. Bon, je me promets de regarder attentivement dans notre chambre pour vérifier si, par hasard, la dite boucle ne s'est pas détachée alors que j'enfilais mon pull-over. Patience. Enfin, sur le chemin du retour et toujours sur la fameuse rocade de Toulouse, pour l'heure pas encombrée du tout, je signale à Claude le panneau annonçant un radar, et la limitation de vitesse à 90 ! Nous roulons à 92 au compteur, et il nous semble qu'une lumière jaillit de l'appareil automatique mais pas aveugle...
En résumé, une journée très intense, un achat judicieux, un flash sans doute sans conséquence puisque nous restons dans la limite des 5% au dessus dela vitesse maximale autorisée - c'est mon amie Laurence qui me rassure au téléphone - et, oh, joie, je retrouve effectivement sous mon lit, ma petite boucle d'oreilles, du moins sa partie "avant", tant pis pour la rondelle arrière, j'en trouverai facilement une autre. je sens que nous allons passer une bonne nuit ce soir ! Quelle activité !