17 septembre 2008
Ce matin, pas beaucoup d'énergie...
Ce matin, il fait froid, gris, mou...
Nous n'avons pas mis de réveil puisque notre seule obligation - et pas des moindres - est d'aller chercher Jean-Baptiste à son Collège pour l'emmener déjeuner puis acheter une raquette de tennis, puisqu'il va commencer ce sport.
Et c'est vrai qu'après ne plus l'avoir vu pendant un mois, l'autre soir, j'ai eu un choc : comme il a grandi ! Ca pousse vite, un petit d'homme, à bientôt onze ans. Et il est vraiment parti dans la grande course des études.
La sixième représente un saut culturel dont nous avons oublié l'intensité. Des professeurs multiples dont au moins un vous a "dans le nez" (mais de cela, JB a l'habitude car il ne devait pas être un élève facile en primaire), l'obligation de prendre le RER car la distance jusqu'à la maison est trop longue, la dotation d'un téléphone portable pour prévenir sa maman et qu'il risque de perdre ou de se faire racketter...
et cependant il est très heureux de ce changement de "bocal". Je croise les doigts pour le succès de son premier trimestre, car c'est là que l'on prend confiance en soi.
Apparemment, l'établissement qui l'accueille accorde une attention particulière à ses élèves. C'est un gage de réussite !
On va suivre cela de près car c'est bien le rôle des grands-parents d'être disponibles et nous sommes ravis de passer ce moment en sa compagnie.
Du coup, je n'ai pas de projet de déjeuner, sauf que nous allons tous les trois déjeuner à l'Hippopotamus. Je m'efforce, du bout des doigts, d'entamer le fastidieux classement de la montagne de papiers administratifs en tous genres (impôts, copropriété, travaux divers et variés.....) qui s'est amoncelée en notre longue absence.
Il y a une chose que je n'ai pas encore faite : regarder l'évolution de notre épargne de retraités. Je redoute une récidive d'infarctus, sachant qu'en fonction du CAC40, nous devons avoir "perdu" environ 20% de sa valeur virtuelle. Mais, qui n'a rien vendu n'a rien perdu, c'est pourquoi je ne regarde pas. C'était excitant quand ça montait régulièrement, mais une petite voix intérieure me disait "si ça monte de cette façon, ça peut redescendre aussi ...."
Comme le dit Claude dans sa grande sagesse : "Heureusement que le système français de retraite est fondé sur la répartition, même avec ses faiblesses. Dans les pays où il repose sur la capitalisation, il va y avoir des catastrophes !". Donc, nous ne nous plaignons surtout pas, mais pensons à Nicolas à Tokyo, qui travaille - encore le temps de liquider les comptes - chez Lehman Brothers, et qui recherche activement depuis un certain temsp un autre job. En cas de réelles difficultés, ils pourront venir se réfugier à Paris, et nous leur cèderons notre appartement. Pour Florence, en congé parental, c'est le plan Y, et pour l'heure, ils en sont au plan B.