Platitudes : Un traitre, par Dominique Jamet
Un jeune homme bien sous tous rapports (catholique, bon
élève, surtout en allemand, reçu à HEC) devient l’interprète de
Car tout cela est écrit avec une absolue platitude :
les personnages (le « héros », ses parents, le chef allemand) sont
esquissés, mais sans vie, sans épaisseur, au point qu’on se demande ce qu’ils
font là.
Bien sûr, Jamet se réfère aux terribles et somptueuses « Bienveillantes »
de Jonathan Littell, ou au classique de Robert Merle, « La mort est mon
métier », biographie romancée du Chef du camp d’Auschwitz, écrite en 1952.
Mais pour parler du mal absolu, il faut avoir du talent, ce dont est clairement
dépourvu l’ancien président de notre Bibliothèque Nationale de France
Donc, de mon point de vue, on peut s’abstenir.