Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne

Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
Voir le profil de Bigmammy sur le portail Canalblog

Newsletter
Archives
Derniers commentaires
13 octobre 2008

Vicky Cristina Barcelona

 Vicky_Cristina_Barcelona1C’est le 39 ème film de Woody Allen, né en 1935, et qui a commencé à tourner en 1966. Ce n’est pas le meilleur, tant il y a eu de chefs d’œuvre, mais ça fonctionne tout de même très bien.

 On pourrait s’inquiéter  du scénario,  très vaudeville : deux petites Américaines, en stage à Barcelone (clin d’œil à notre Klapisch :l ’auberge espagnole), qui rencontrent un grand méchant peintre ( Xavier Bardem, dont le rut incessant fait évidemment penser à Pablo Picasso, et les qualités d’emballeur à celles de Don Juan). Et voilà nos deux petites Elvire dans le lit du séducteur, en grand danger d’être malheureuses pour longtemps.

 Arrive un imbécile directement sorti de Wall Street (c’est fou comme ça soulage d’écrire ça en ce moment), qui est le fiancé de l’une des demoiselles  et fera un cocu très clean, dans la tradition française du Boulevard. D’où quiproquos et situations scabreuses.

 Vous allez dire : mais c’est épouvantable, ce film !Vicky

Eh bien non, parce que le génie de Woody Allen donne un rythme haletant à ce vaudeville, avec l’aide d’acteurs exceptionnels (Penelope Cruz, en mégère hispanique abandonnée, Chris Messina, dans le rôle de l’imbécile de Wall Street – je l’ai écrit deux fois - et tous les autres), la pulpeuse et rayonnante Scarlett Johansson aussi paumée que dans « Lost in translation ». Aussi parce que ce film, sous ses oripeaux de comédie, parle bien, comme toujours chez Allen, de l’amour, de la « panne » au moment crucial – même chez une femme -  et de la création artistique (doit-elle tout s’autoriser ?).

 Et de Barcelone aussi, personnage à part entière du film, assaisonnée à la couleur Woody, si bien que dès les premières minutes, on sait que l’on ne se trouve pas dans un Almodovar.

 Donc n’hésitez pas, allez-y !

Commentaires
Pages
Visiteurs
Hier 681
Depuis la création 7 267 151