22 novembre 2008
Des experts Miami aux branquignols Castellar
Une contribution de Claude :
Dans ce blog, on aime bien les séries américaines,
anglaises, allemandes et françaises, sur la police scientifique.
On y voit des dames médecins légistes ravissantes (ahhh !
Khandy Alexander…) ou leurs confrères masculins, drôles et pétillants
d’intelligence (une grosse larme pour le regretté Ulrich Mühe ), évoluer avec
sureté sur les scènes de crime. Ils pensent à tout : un petit cheveu ou un
poil de chat donneront peut être la clé de l’énigme, quelques centicubes de
boue séchée éviteront 195 années de prison à un innocent…
Après avoir analysé les sucs de la mort (sans jamais
détourner les yeux comme nous le ferions tous…), ils rendent compte à des
policiers scientifiques, à qui il ne viendrait jamais l’idée de violer un
quelconque droit de l’homme (gégène inconnue).
Et même les juges d’instruction des séries françaises
– grâce à Napoléon, nous sommes le seul pays au Monde à jouir de cette
institution - même les juges d’instruction, généralement de sexe féminin (Anne Richard, par exemple), sont
intelligents et objectifs (bon, d’accord, c’est de la fiction).
Oui, c’est vraiment de la fiction, et voilà la
réalité : une triste nuit, un éleveur des Alpes maritimes est assassiné
par balles. Les pandores de la brigade locale débarquent à Castellar. Tout
seuls – j ’espère au moins que leurs collègues spécialisés en police criminelle
n’étaient pas là ! - ils bouleversent joyeusement la scène de crime
(traces de pas), ne prélèvent rien, et se concentrent, selon la bonne habitude
française, sur les on-dit : "avait-il des ennemis ?"
Il
en avait. Et c’est parti : on va, comme en 1871, dans la répression de
Voilà comment, dix sept ans après,
- et
qu’on offre au Tribunal de Nice, et à