Dommage, nous ne ferons pas le voyage au Japon dont nous avons rêvé, Claude et moi, à l'occasion du séjour de Florence au pays du soleil levant (et non du matin calme, tu as raison, Nicolas...).
Cela ne m'empêche pas de demeurer, plus que jamais, une fan de l'art japonais et tout particulièrement de la peinture.
Cela est resté très discret en France, mais on célèbre en 2008 le 150° anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France, et, en référence avec cette célébration, de nombreuses manifestations culturelles sont organisées à Paris.

La galerie TANAKAYA, où nous avons acquis nos premières estampes (d'Hiroshige II, actif vers 1858 justement ) nous en informe gentiment :
- Musée Cernuschi : la peinture Ukiyo-e, collection du Musée Idemitsu ;
- Musée du Quai Branly : L'esprit Mingei au Japon : artisanat populaire et design ;
- Petit palais : Shokokuji, Pavillon d'or, Pavillon d'argent, Zen et art à Kyoto ;
- BNF (site Richelieu)  : L'estampe japonaise. Image d'un monde éphémère ;

C'est en effet le 9 octobre 1858 que fut signé le Traité d’Edo, ce traité commercial dont les négociations se sont déroulées de 1854 à 1858, date de sa signature par la France et le Japon. Son établissement permit à la France d’accéder au marché japonais, au même rang que les autres grandes puissances occidentales. Si, dans un premier temps, les Japonais ont accepté ce traité, ils l’ont par la suite récusé. La France a tiré parti de l’inexpérience des négociateurs shôgunaux pour imposer un traité inégal sans le consentement impérial. Aujourd’hui, les Japonais considèrent ce type de traité comme un élément de leur patrimoine.

Quand on y réflèchit, 150 ans, c'est peu à l'échelle de l'histoire ! Je ne désespère pas, d'avoir un jour la santé pour entreprendre un tel voyage, mais après Singapour, cela va de soi !