Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne

Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
Voir le profil de Bigmammy sur le portail Canalblog

Newsletter
Archives
Derniers commentaires
24 février 2009

Walkyrie, film de Bryan Singer, avec Tom Cruise

TomCruiseBonne soirée de vrai cinéma, avec ce thriller historique haletant, puisqu'on sursaute alors même qu'on connaît la fin...
L'épisode de l'attentat manqué du 20 juillet 1944 contre Hitler, perpétré par le Comte Claus von Stauffenberg, n'est que peu et mal connu. Ce film, bien fait, joué juste et rondement mené contribue à mettre en lumière le mouvement de Résistance des hauts gradés de l'armée allemande contre Hitler et le système nazi.
Certes, ils prennent conscience lentement de certaines choses  - nous somme ici au lendemain du débarquement allié en Normandie - dans une attitude opposée à l'atmosphère des "Bienveillantes".
Ils sont torturés à l'idée de comploter contre l'ordre établi, en temps de guerre et au moment où l'Allemagne subit des revers majeurs. Mais le film montre sobrement le désarroi de ces junkers, nobles soldats attachés aux valeurs chrétiennes...même s'ils ont laissé Hitler prendre le pouvoir démocratiquement en 1933.
WalkyrieafficheLe casting est parfait, Tom Cruise porte le film avec retenue et discrétion. On retrouve avec délice la seule figure féminine incarnant la Comtesse, Carice Van Houten, remarquable dans "Black Book", et Térence Stamp, âme de la conspiration, Kenneth Brannagh, Bill Nighy (Général Obricht ci-dessus à droite de Tom Cruise, qui fera capoter l'affaire). De belles images aussi, dans les décors hitlériens de Berlin, les vagues d'étendaards frappés de la croix gammée, le mouvement incessant des leviers des machines à écrire.
En conclusion, lorsqu'il s'agit d'une affaire militaire, même soigneusement préparée - ce que celle-ci n'était pas tout à fait - rien ne se déroule exactement comme prévu. Une réunion avancée de quelques minutes et déplacée dans une salle aux caractéristiques différentes de celle initialement prévue (si l'explosion avait eu lieu dans le bunker, l'effet de souffle aurait tué tout le monde), le mauvais choix dicté par l'urgence et la maladresse du héros (sérieusement handicapé par ses blessures de guerre) de n'utiliser qu'une charge explosive au lieu de deux, une table de réunion particulièrement épaisse, quelqu'un qui déplace de quelques centimètres la serviette contenant la bombe...et l'objectif n'est pas atteint.

Les représailles, en revanche, seront terrifiantes. Elles montrent pour les générations suivantes qu'il y avait des "justes" en Allemagne, même s'ils étaient peu nombreux ni très habiles.

Commentaires
Pages
Visiteurs
Hier 661
Depuis la création 7 282 843