Sous le titre « Impardonnables »,
Philippe DJIAN, rendu célèbre par " 37°2 le matin ", publie chez Gallimard un nouveau roman, où il
confirme son talent d’écrivain, mais aussi une grande cruauté de scénariste
Un livre bien écrit, c’est si
rare aujourd’hui. Une écriture simple, aisée, facile, (on sait que cette
écriture là est celle qui exige le plus d’efforts de l’auteur). Et même un
éditeur (Gallimard) qui fait relire les épreuves, ce qui élimine les fautes
d’orthographe qui endeuillent l’essentiel de la production littéraire
française.
Mais la facilité s’arrête là, car
le scénario est terrible : Francis est un écrivain connu et apprécié, qui
vit largement de sa plume dans le BIARRITZ merveilleux de l’hiver (au passage, pour les amoureux de cette ville,
dont je suis, de superbes paysages d’orage, des détails urbains craquants,
comme ceux des villas hispano-mauresques de l’avenue de l’Impératrice…).
Car il a vécu le pire des
deuils, vraiment le pire, et il est cassé – on le serait à moins -. Il est aussi
médiocre, et l’on arrive même à sourire de ses travers – vanité d’écrivain,
jalousie maladive, sens du confort il est vrai répandu chez les maâes dominants
de 60 ans et quelques… -
Et tout cela finira…mais je n’en
dirai rien. Lisez-le, vous ne le regretterez pas.