19 avril 2009
Faux rebond, aventure de Myron Bolitar par Harlan Coben
Au Fleuve Noir, traduit de l'anglais par Martine Leconte, 1996 - 2005, 306 p.
Un célèbre basketteur
disparait mystérieusement en fin de championnat, laissant derrière lui le
cadavre d’une femme. On découvre que celle-ci est une ancienne terroriste
recherchée depuis vingt ans pour divers braquages et enlèvements ayant mal
tourné. Myron Bolitar, avec l'aide de son fidèle acolyte Win et de sa
secrétaire Esperanza, va essayer de démêler les fils et retrouver son ex-rival
Greg. A la demande du propriétaire des Dragons, il va s’infiltrer au sein de
l’équipe malgré un break de dix années et des séquelles de blessure au genou,
ce qui ne va pas sans remuer de douloureux souvenirs et des interrogations
laissées en suspens...
Un scénario dans lequel on finit par se perdre un peu. Cependant,
on reste « scotché » par le style simple et efficace de l'auteur,
plein d’humour et de réparties d’anthologie.
On en apprend aussi beaucoup sur le
passé de Myron, comment il a dû renoncer à une brillante carrière en NBA,
comment et par qui il a été « fusillé en plein vol », ainsi que sur
sa relation avec la belle et indulgente Jessica. Win, le « bad gloden
boy » sans pitié, surgit toujours au dernier moment (merci le téléphone
portable laissé ouvert au fond de la poche). La sublime Esperanza apporte la
note pulpeuse sans laquelle ne fonctionnerait pas un bon polar. Mais ici, elle
a de la concurrence : la « Branleuse », La Playmate du mois de
septembre, Emily, ex-petite amie de Myron devenue l’épouse de Greg, la vedette
évaporée…sans compter Audrey, la journaliste sportive amie de Jessica.
La fin de l’histoire est
embrouillée à souhait. Les techniques datent un peu : une cassette vidéo, c'est vraiment ringard (voir la couverture), et le rôle de la police scientifique totalement occulté. Trouver le coupable le plus improbable est la règle mais
là, c’est vraiment tiré par les cheveux. On passe de bons moments de lecture
quand même. J’ai trouvé ce livre dans le rayon « policiers » de
ma bibliothèque et ne sais pas qui l’y a laissé. J’ai ainsi passé de bons
moments de lecture pour pas cher….Mais il n’y a pas de quoi monter aux
rideaux !