Cul de sac, polar par Douglas Kennedy
Claude a lu pour nous ce petit livre édité en 1994.
Si, comme
moi, vous aimez Douglas Kennedy (La femme du Vème, Une relation dangereuse,
Quitter le Monde, et tant d’autres excellents thrillers), vous pouvez avoir
envie de prendre son tout premier livre, Cul de sac.
C’est une
œuvre de jeunesse, au sens négatif du terme : certes, l’histoire de ce
journaliste qui se laisse enfermer dans un village perdu australien n’est pas
dénuée de sens. Elle est parfaitement construite, et haletante, comme toujours chez D.K. C’est une vive
critique des communautés et des sectes privatrices de liberté qui ont fleuri à
la fin du XXème siècle. Est-ce aussi une légère vengeance contre
l’Australie ? En tout cas l’histoire se tient.
Mais le
parti-pris de grossièreté sanglante et alcoolique qui domine le roman tourne
parfois au ridicule. DK a écrit ce roman comme certaines bandes dessinées de l’époque, pour épater le bourgeois. Heureusement qu’il a changé de style !
A lire
tout de même, pour faire de l’histoire.
Foliopolicier, traduction de Catherine Cheval, 292 pages.