09 janvier 2010
Naufragés bien au chaud ....
Depuis cette nuit, il neige sur la maison. A midi, la couche atteigait un peu plus de 10cm sur la table de la terrasse. Mais cela continue à l'heure où j'écris....
Claude enrage de ne pouvoir aller acheter son journal et faire ses mots-croisés. Même en 4x4, si la descente jusqu'à Fumel est assurée, la remontée est plus aléatoire.
Moi, je m'affaire à la cuisine pour préparer les repas : halleluia, merci pour la machine à pain : nous aurons du pain frais pour ce soir et pour demain, nous avions fait les courses pour tenir jusqu'à notre départ lundi après-midi, et, en désespoir de cause, le congélateur est plein.
La cheminée dévore les rondelles du grand cyprès que nous avons dû abattre après la tempête Klaus : son bois est juste sec et les flambées embaument d'une odeur délicate.
J'ai fait rapatrier la planche à repasser dans ma cuisine et je vais me réchauffer cet après-midi avec le linge. Dommage, toutefois, de ne pas avoir un tricot en train.
J'attends le retour du soleil pour faire un portfolio de photos. L'hiver est bien là et nous devons nous y adapter. En attendant mieux, regardez le diaporama de la journée à droite !
Le jardin ressemble à un espace entièrement recouvert de mousse à raser, plus aucune aspérité n'est perceptible....C'est excellent pour les cultures, ne l'oublions pas !
La société sans aléas climatiques, sans risque sanitaire, n'existe pas, contrairement à ce que nombre de nos contemporains croient...(voir le blog d'Eric Le Boucher).
P.S. : 17h 30, la nuit commence à tomber, la neige est mainteant atomisée comme une fine poussière tournoyante. le vent semble avoir viré à l'ouest et la table verte de la terrasse compte 16cm....
Le monde est petit... Mon Beau père est originaire de Sainte Livrade sur Lot !