13 janvier 2010
Désastre absolu en Haïti
Alors que nous nous lamentons au sujet de la neige qui dérange notre confort quotidien, et encore pas moi qui puis rester tranquillement dans mon chez-moi douillet, c'est horreur dans le pays déjà le plus pauvre du monde. Je n'arrive pas à m'imaginer quel chaos, quelles douleurs à devenir fou, quelle pitié éprouver face au séïsme grâvissime qui vient de secouer Haïti.
Que pouvons-nous faire pour les aider ? Quelle contribution apporter ?
Bien sur, notre pays va envoyer des équipes d'urgence, un hôpital de campagne, des spécialistes de la recherche de victimes, des fonds (mais iront-ils là où ils le devraient ?)
Mais au-delà ? C'était déjà un scandale de l'humanité, ce pauvre pays. Que va-t-il arriver aux survivants ? Comment aider les orphelins, reconstruire - je devrais dire construire puisque tout était fou dans ce pays ?
Et vient la question lancinante : pourquoi ? Pourquoi là ? Des constructions aux normes sismiques ? Personne de l'envisage dans ces contrées aussi dénuées de tout, et en particulier d'Etat.
Comment la communauté internationale réagira-t-elle en cette occurrence ? Et s'il y a, comme c'est vraisemblable, d'autres répliques, pire, un autre séïsme un peu plus loin, toujours aux Caraïbes, chez nous ?
D'ici, nous recevons les images. Juste de quoi y penser le temps d'un reportage, de jouer les voyeurs en nous disant qu'on a bien de la chance de vivre dans un pays organisé qui se paye le luxe d'une polémique féroce à propos des excès vaccinatoires de ses dirigeants alors que des milliers de gens déjà pauvres meurent dans la touffeur et les miasmes, et puis reprendre le fil normal de nos journées, si vaines à côté de ces souffrances indicibles. Prions !
Commentaires
En matière de contribution peut-être pouvons-nous faire deux choses :
Envoyer un don pour "traiter l'urgence" dans un premier temps et si nous le pouvons, nous inscrire dans quelques temps dans une action à long terme dans le cadre d'une association qui soutient les initiatives locales. Rien d'original mais que faire d'autre ?
Triste, terrible.
A plus
Elisa, Argentine