Vivre au niveau de l'Equateur ne laisse pas indifférent....Je crois bien n'avoir jamais éprouvé une aussi forte chaleur, ce qui s'explique parfaitement. Mais on nous dit que ces dernières années, la chaleur est plus forte encore. Sans doute un effet d'El Nino et du réchauffement climatique.

A Singapour, ville ombragée où très vite, on trouve un lieu frais (taxis, mails commerciaux, musées, routes ombragées, jardins), c'est supportable. En Malaisie, pourtant plus au nord, c'est plus pénible.


Et la sècheresse risque d'avoir de graves conséquences sur les équilibres naturels dans des pays peu équipés. Ceux qui disposent de pétrole pourront se protéger, mais pour combien de temps ?

On comprend mieux l'obsession des dirigeants de Singapour sur leur indépendance en matière d'approvisionnement en eau.

Pourtant, la nature y est plus sauvage, même domestiquée comme nous avons pu l'approcher dans des lieux bien balisés pour les touristes comme le jardin des singes, la ferme des papillons ou le jardin des épices.

Cependant, le plus difficile, ce furent les cheminements dans les rues écrasées de soleil de la capitale, où il fallait prendre garde à ne pas trébucher sur un trottoir défoncé, à ne pas se prendre les pieds dans les compteurs d'eau qui affleurent sur un tuyau coudé, juste à l'extérieur des maisons....L'exotisme, quoi.

Soyons positifs, j'ai vu des merveilles : des papillons étonnants comme le rare Rajah Brooke's Birdwing Butterfly avec ses longues ailes noires ponctuées de triangles verts et sa tête rouge, des scorpions et des tarentules dormant derrière leur épaisse vitre, des lézards lézardant inquiétants tout de même, des fleurs qui font peur, des lotus au rose superbe, dont des milliers de copies en plâtre fleurissent dans les temples - à voir dans un prochain billet.....Et pour finir, ce superbe canard mandarin, toujours représenté en couple sur les peintures chinoises et qui symbolise la fidélité.