29 juillet 2010
Sur la plage surpeuplée.....
Je repense à mes 36 heures de séjour à Biarritz. Et à vrai dire, il n'y avait pas trop de monde, ni sur les plages ni dans les rues ou les boutiques.
Et surtout je me remémore ces moments passés à observer les gens sur la plage. Et, en vérité, même si on ne se baigne pas - mais l'eau était parfaitement chaude, à la même température que l'air ambiant - on ne s'ennuie pas une seconde !
Juste devant nous, il y avait une troupe de jeunes suédoises surfeuses. Toutes blondes, les unes avec les cheveux raides, les autres ondulés....des nayades. Sauf une (juste là, à droite sur la photo). Aussi jeune pourtant, mais avec au moins vingt kilos de trop par rapport à sa taille. Et lorsqu'elle eut revêtu, après maintes contorsions, sa combinaison de caoutchouc de couleur rose, ce fut pire que si elle avait été entièrement nue : on voyait distinctement tous ses bourrelets et la dépression de son ombilic déjà déformé.
Mais qu'est-ce donc qui conduit des personnes sensées à s'exhiber ainsi sans aucune pudeur au milieu de la foule ? Des énormes, des vieilles au cuir tellement basané, des femmes à première vue convenables se laissant contempler les mamelles pendantes, sans aucune retenue ni gêne. Pour les hommes, peu de beaux athlètes, mais des vieillards bien secs, visiblement des habitués. Et on passe son temps entre les vagues, les douches à l'eau douce, le rinçage des planches (qui paraît essentiel), le badigeonnage de crème solaire, l'ingestion de sandwichs au sable......
Il y avait même des gens qui arpentaient la plage avec deux gigantesques Saint-Bernards.......
Je comprends le plaisir de la nage en eau violente, j'admire les surfeurs sur les rouleaux toujours renaissants, jusqu'aux dernières lueurs du jour, mais se laisser griller pendant des heures après s'être copieusement enduit de crème grasse bientôt piquetée de sable, non vraiment, je ne comprends pas....
Allez, j'arrête avec mon trip rabat-joie ! je vais m'occuper de mon déjeuner et penser à l'organisation de la semaine prochaine avec mes deux filles et leurs bambins....
Commentaires
Je pars du principe que chacun fait ce qu'il veut et si ça vous heurte, libre à vous de ne pas regarder!
Libre aux trop "vieux", trop "gros", trop "maigres", trop pâles, trop "moches", aux adeptes du monokini ainsi qu'aux amis des bêtes de s'exhiber comme vous dites... eux, ils profitent peut-être un peu plus de leur séjour par rapport à ceux qui se "prennent la tête" à cause de gens comme vous.
Perso, ça ne me choque pas... d'autant plus qu'en vacances, j'ai d'autres chats à fouetter que de "matter" mes voisins... c'est peut-être une question de génération ^^Vous êtes tout à fait libre de penser ce que vous voulez... là n'est pas le problème!
Je n'aime pas les plages surpeuplées et avoir le nez sur les fesses du voisin lol
Mais pour éviter cela, je pars hors saison et peut-être dans des endroits moins courus... c'est beaucoup plus calme et j'ai de l'espace ^^
Par contre ce qui me choque, c'est votre manière de rabaisser et critiquer les gens.C'est bien pour cela que je pars en vacances avec ma petite famille en montagne ou nous faisons des randonnées, visites, piscine... Il y a moins de monde ...On se ressource plus, c'est plus calme.
Tous en prenant le temps de vivre, on se "cultive" de façon ludique et incroyable comment les enfants retiennent les propos des guides. Ma fille à répondu à une question à son instituteur sur Elianor d'Aquitaine. Elle lui a fait un topo. Il lui a demandé comment elle savait tout cela. Elle lui a répondu qu'elle l'avait appris un an et demi plus tôt lors de nos vacances en Dordogne. Mon fils de 4 ans reparlait de choses qu'il avait entendu et vu 3 mois plus tôt.
Je ne suis pas très plage pour ma part.
Etre entassé les uns sur les autres, très peu pour moi.
Rester à crâmer au soleil (j'ai la peau blanche) très peu pour moi.
De plus en tant que maman, je n'expose pas mes enfants au soleil aux heures les plus chaudes surtout lorsqu'ils étaient tout petits.
Lorsque nous allions en vacances à la mer, c'étaient balade, visites et plage vers 18 H et là le bonheur, peu de monde le champs de vision dégagé pour surveiller les enfants, sans stresser, parler sans être à entendre les conversations des voisins et entrer dans leur "intimité" malgré nous.
Nous pique-niquions parfois le soir sur la plage, coucher de soleil, calme : le bonheur. Les choses simples de la vie. Nous préfèront les petites criques, les petites plages.
Nous vivons donc en décalé pour éviter la foule. Nou agissions ainsi en Dordogne où il y a beaucoup de touristes (nous étions à une dizaine de kms de Sarlat). Nous n'étions jamais dans les embouteillages.
Ce genre de vacances nous conviennent car nous avons un rythme de vie très soutenu dans la vie de tous les jours, un mari très pris professionnellement et moi qui doit gérer travail, maison et enfants quasiment seule. Les vacances, c'est donc un moyen de nous retrouver et prendre le temps de vivre. Nous aimons nous retrouver tous les 5, sans prise de tête.
Il est vrai que je ne conçois pas non plus passer 2 semaines de vacances sans rien faire, je ne supporte pas l'inactivité.
Voila ce lonnnnnngggg message pour dire que les vacances ce n'est pas forcément sur les plages pleines de monde....
Chère Marie-Pierre,
Je comprends très bien tes commentaires et cela me touche d'autant plus que je fais malheureusement partie de ces femmes qui ont X kilos en trop par rapport à leur taille. Les raisons de mon surpoids je les garderai pour moi, après tout c'est bien moi qui suis accablée et en souffre sans pouvoir faire quoi que ce soit...
Je suis d'accord avec l'idée de fond de ton article ; s'exhiber ainsi ne fait pas partie de mon éducation, ni de ma vision des choses.
MAIS : pour ne pas être confrontée à ce genre de spectacle, j'évite ces endroits, et me repose là où il fait vraiment bon être, où ma vue n'est pas agressée par ce que je n'aime pas voir, là où je peux reposer mon être intérieur en regardant la nature telle que notre Créateur l'a faite.
Ce choix peut aisément être expliqué à un enfant que l'on souhaite bien élever et qui est intelligent de surcroît, ceci sans rabaisser autrui, sans critiquer qui que ce soit, mais en expliquant que c'est NOTRE point de vue et que NOUS n'aimons pas cela.
Pahi, 60 ans, mamy de cinq petits-enfants de 12 à 2 ans).