04 août 2010
Vive la méthode Yalouz !
Ghani Yalouz (41 ans) est le Directeur technique national de l'athétisme français. Un vrai pro aussi bien des compétitions de haut niveau : médaillé aux JO d'Atlanté en lutte gréco-romaine, professeur de sport et surtout, surtout, un manager doué pour le contact et la manière de galvaniser les troupes.
Son secret : réussir l'amalgame entre les champions d'expérience (Christine Arron, Yohann Diniz, Renaud lavillénie, Mehdi Balaa qui fut absent de barcelone pour cause de blessure....) et les jeunes pousses hyper douées (Christophe Lemaître, Myriam Soumaré, Romain Barras...). Et lorsqu'on lit la Presse, on s'aperçoit que sa toute récente nomination à ce poste a provoqué des grincements de dents chez les "techniciens" et "dirigeants" de l'athlétisme : comment, un sportif, certes, mais qui n'y connaît rien à la discipline ! Vous n'y pensez pas !
S'il fallait être un spécialiste pour diriger une équipe - dans quelque domaine que ce soit - cela se saurait ! Au contraire, on a un regard extérieur, on est plus créatif, et ce qui importe le plus, c'est de savoir "murmurer à l'oreille des champions". Devant cette résistance à l'encontre d'un homme non issu du sérail, heureusement combattue par la Ministre des Sports, n'y aurait-il pas autre chose, comme un relent malsain de racisme pour cet homme né à Casablanca mais très attaché à sa ville de Besançon ? Je ne veux pas y croire...
Je cite Le Monde : "Avec 18 médailles, le camp hexagonal a enregistré un palmarès historique à l'Euro. "L'équipe de France était soudée, avance le DTN. L'insouciance des jeunes s'est parfaitement mêlée à l'expérience des anciens. Mais il faut rester humble."
Psychologue en chef de l'athlétisme français, Ghani Yalouz est
désormais tourné vers les Jeux olympiques de 2012. D'ici là, il compte "revoir sa copie". Plutôt bonne à Barcelone.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de l'abolition des privilèges.....Celui de coopter les DTN (avec les résultats que l'on sait) viendrait-il enfin à être aboli, lui aussi .......
Erreurs ...
Je me permets de corriger certaines imprécisions sur un sujet que je connais bien : qualifier Lavillenie (24 ans, premiers coups d'éclats en 2009) de champion d'expérience et Barras (30 ans, finaliste de grands championnats depuis environ 5 ans) de jeune pousse est une vision originale de cette équipe de France.
Je comprends votre engouement, mais la prochaine fois n'oubliez pas de vérifier ce que vous dites !