Après près de deux mois en Lot-et-Garonne, et un voyage de retour totalement dantesque, j'ai ouvert un premier oeil ce matin en entendant de petits gazouillis d'enfants...Etrange....je me suis sentie désorientée un vague instant puis, en découvrant l'harmonie de jaune et de rose de ma chambre parisienne, j'ai réalisé que nous avions changé de décor, et que j'entendais mes petits voisins.

A croire qu'hier soir, vendredi pourtant, tous les aoutiens s'étaient donnés rendez-vous sur l'autoroute A10 : presque une heure au pas pour traverser Orléans, une circulation en accordéon jusqu'au delà du péage de Saint Arnoult en Yvelines, puis un gros bouchon à la jonction entre l'A6 et l'A118. Partis à 4 heures de l'Allier, nous sommes arrivés vers 22 heures à Paris. Ma seule consolation était de me dire que tous ceux qui étaient avec nous, coincés sur l'autoroute, seraient rentrés lorsque Victoire et sa petite tribu vont revenir Dimanche !

Ce matin, il faut se réhabituer à Paris, défaire les valises, reprendre les dispositions habituelles à la survie dans la capitale, renouer les fils des routines, prendre rendez-vous chez les médecins, faire les analyses, vérifier les échéances, planifier l'activité automnale.

Moi, j'ai en ligne de mire un week-end entre filles à Londres avec Anne-Christine pour la Toussaint. Nous allons dévaliser les boutiques de Liberty, aller toutes seules au restaurant, visiter l'exposition de faux à la national Gallery.....Tout ça se prépare.

Mais là, tout de suite, il y a urgence : remplir le frigo !