Côté physique ce matin, il faut gérer les crampes. 6 à 8 km par jour, et beaucoup d'escaliers montés et descendus, avec toujours l'envie d'aller voir plus loin, plus haut, de bénéficier de la lumière des derniers rayons....

Le côté positif est, pour une fois, la balance. Avec toutes les platées de délicieuses pâtes, prises sous toutes leurs formes et toujours merveilleusement cuites et chaudes comme je les aime, même dans des self services comme à la sortie des musées du Vatican ou à l'aéroport de Ciampino, un surpoids de 300g, sans doute dû à de la rétention d'eau.

C'est égal, il faut la forme pour entreprendre un tel voyage de 10 jours. Et je m'aperçois que je l'ai encore. Pas une fois je n'ai ressenti de difficulté au niveau du rythme cardiaque ou pulmonaire !

La visite la plus pénible toutefois - mais tellement enrichissante et pleine d'étonnements - fut celle des musées du Vatican. Pire qu'un jour de grêve dans le métro parisien - c'était samedi - et nous piétinions comme des malades en passant devant l'Apollon du Belvédère ou la célébrissime statue du Laocoon, craignant à tout moment de perdre de vue notre groupe.

Pour éviter trois heures de queue AVANT les guichets de la billetterie, nous avons en effet cédé au racolage d'une jeune femme nous proposant un guide.

Effectivement, nous avons bénéficié, pour un supplément important, des commentaires en français d'une dame très cultivée.

Tous comptes faits, cela méritait largement les 45€ par personne. Et nous avons bénéficié d'explications tout à fait intéressantes, trois heures durant....

Mais quel circuit avant d'accéder au nirvana de la Chapelle Sixtine... Nous ignorions qu'outre les fameuses peintures de la voûte et du mur derrière l'autel, les plus prestigieux peintres du Quatrocento avaient orné les murs latéraux de somptueuses fresques : Le Pérugin, Boticelli, Ghirlandaio, Signorelli, Rosselli et surtout Michel-Ange.

Avant ce point d'orgue, les chambres décorées par Raphaël nous sont apparues aussi magnifiques...Ici à droite, l'école d'Athènes où Raphaël a donné aux philosophes Platon et Aristote les visages de Léonard de Vonci et d'autres de ses contemporains.

En fin de parcours, on trouve la basilique un peu écrasante ! Et puis on est tellement fatigués .....