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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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9 juin 2011

LOW COST, film de Maurice Barthélémy

 

rouvegodrecheL’interview du metteur en scène est hélas éclairante …Spontanément, Maurice Bathélemy cite pour références les Robins des Bois (là, c'est légitime), mais encore, et excusez du peu : Woody Allen, les Bronzés, Borat, les Monthy Pithon et les Marx Brothers…C’est dire combien l’homme peut se leurrer sur sa propre valeur.

La sincérité ne suffit pas, il faut un travail de chien et une intelligence supérieure pour réussir une comédie. Là, dans Low cost, on reste dans le lourdingue, la blague de potache de mauvais gout et d’odeur nauséabonde, les gags qui tombent à plat, le malaise. Dommage, car le thème des compagnies aériennes à bas coûts doit pouvoir être infiniment plus fécond.

Donc, avant tout un film à ne pas montrer à ceux qui éprouvent des angoisses en avion. Quand je repense au modèle du genre : «  Y a-t-il un pilote dans l’avion », souvent imité, jamais égalé,  j’hallucine !

La compagnie Lobud Jet (…à l’envers, cela donne Du bol, traduction subliminale de "compagnie Air Peut-être") a fait faillite et le vol charter retour de Djerba est retardé. Un ancien pilote de ligne (mais l'est-il en réalité ? L'histoire ne le dit pas) prend les commandes….et commence le bordel.  Un huis clos avec des beaufs : le sans-gêne intégral (François Bureloup), la personne handicapée à laquelle on ne sait pas comment parler, l’humanitaire à la chevelure clafie de poux, le CRS en congé qui joue à la crapette avec son voisin avaleur de boulettes de cocaïne…les poncifs défilent mais le rire décolle rarement.

rouvedarmonPersonnage principal, Dagobert (Jean-Paul Rouve) en fait des tonnes, on regrette de ne pas voir la belle gueule de Gérard Darmon si mal utilisée, la mignonne Judith Godrèche gâche son talent. Une satire de la versatilité des foules et du leadership en peau de lapin, est esquissée, aussi….Mais le résultat global est affligeant.

Tout ça, à cause du système de financement du cinéma des SOFICA : on produit vraiment  du grand n’importe quoi. Enfin, au moins, cela fait travailler des intermittents du spectacle, parce qu’il en faut du monde pour arriver à ce résultat-là !

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