J'aime bien la rue Delambre.

J'y connais ma poissonnerie préférée, celle du Dôme, avec son restaurant associé, le Bistrot du Dôme, un excellent fromager, M. Belleveire, et un restaurant italien installé dans cette rue en 1989, qui me fait penser naturellement à Guido Brunetti, le héros de Donna Leon.

Hier soir, Claude revenait enfin de Dax, et il avait envie de se changer les idées, moi aussi ...

L'ambiance est chaleureuse, le personnel très accueillant.

Nous avons choisi de partager un carpaccio de thon en entrée, puis Claude a choisi un plat de petites pennes aux artichauts, et moi des saltimbocca alla romana dans une sauce très légère. Avant, nous avions dégusté une coupe de champagne Taittinger et après, deux cafés. Le tout dans un décor classique mais sans trop de chichis italiens, délicieusement démodé. Une cuisine épurée, de bon goût, sans emphase. Légère et franche.

 Un moment vraiment agréable, en cette dernière douce soirée de l'été.

Le tout, avec deux verres de vin rouge de la maison, pour une addition de 88,50€, mais nous n'étions pas obligés de prendre un apéritif.....Mais qu'y a-t-il de meilleur qu'une coupe de bon Champagne (du Taittinger en l'espèce) ?

L'Auberge de Venise, 10 rue Delambre, 75014 Paris - 01 43 35 43 09

Post scriptum rigolo : j'ouvre ce soir le nouveau supplément illustré du Monde. Page 114, c'est le Paris vu par Frédéric Begbeder. Et justement, on y trouve la photo de ce restaurant, autrefois lieu mystique puisque Hemingway y rencontra Francis Scott Fitzgerald (comme dans le dernier film de Woody Allen). A cette époque, c'était le Dingo bar....