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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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12 janvier 2013

Une histoire d'amour, film d'Hélène Fillières

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Je m’attendais un peu à ce côté noir, lent, glacé, envoûtant … juste ce qu’il faut pour ne pas devenir ennuyeux car le film est ramassé (1h 20 seulement). Un couple improbable, Benoît Poelvoorde en homme torturant et torturé, Laetitia Casta en maîtresse vulnérable, et surtout le regard perdu de Richard Bohringer, le vieux mari qui "assiste" au désastre de cette relation amoureuse maudite … dans tous les sens du terme.

Eh oui, cela existe, ces pratiques amoureuses que la plupart des gens considèrent comme contre-nature. Le banquier ne s’exprime que par et à travers la souffrance : celle qu’il s’inflige à lui-même, celle qu’il commande à une femme de lui appliquer, encore et encore – ce qui sera sa dernière parole alors même qu’elle vient de lui tirer dessus – et celle qu’il inflige aux autres, en les méprisant, en les humiliant. Ses mots, d’une cruauté insigne,  son attitude odieuse frappent encore plus dur que les coups.

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Pour un premier film, la réalisatrice Hélène Fillières - l'inoubliable Sandra Paoli de la série Mafiosa, le clan qui sans doute aurait pu tout aussi bien jouer le rôle principal - nous livre là un ouvrage ciselé. D’une beauté formelle sans défauts, accompagné d’une musique prenante – Etienne Daho est au pupitre. il lui manque cependant encore on ne sait quel dernier détail pour toucher à la perfection, mais elle est sur le bon chemin. Et elle a choisi d'adapter une histoire qu’on trouverait invraisemblable s’il elle n’avait été très inspirée de faits réels.

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La belle Laetitia trouve là un rôle magnifique. A peine maquillée, les yeux injectés de sang, une silhoouette parfaite. Quand enfin elle se rebelle et jette à la figure de son amant tout son mépris, elle est … juste. La dernière scène où elle apparaît dans toute sa beauté, est un morceau de bravoure. Quant à Poelvoorde, on savait déjà qu’il pouvait tout jouer, en voici une preuve tangible.

Et puis, il y a le Ministre, sinistre, et l’Ange … tout de blanc vêtu !

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