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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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3 février 2013

Tintin et l'Alph-Art, BD par Hergé

C’est la dernière aventure de Tintin et Milou, restée à l’état d’esquisse en 1983 par Hergé peu avant sa mort. Paradoxalement, j’avais refusé de la lire avant aujourd’hui … pourquoi aujourd’hui l’ai-je lue? Je ne sais pas.

tintin

Cette édition est bien faite. Chaque planche est accompagnée des dialogues en clair. Elle se lit donc comme une pièce de théâtre. Quand on a l’ensemble des vignettes de Tintin, comme moi, imprimées à jamais dans son cortex, on reconstitue les situations exactement comme elles auraient dû être. L’histoire nous parle donc des ridicules de l’art contemporain, de la mafia des faussaires, et nous laisse en plan avec notre héros dans une situation particulièrement dangereuse : il est menacé d’être embouti dans une compression de César … Nul ne saura jamais comment il parvient – ou pas – à se tirer de cette bien dangereuse situation.

Le plus émouvant, grâce à la publication de plusieurs planches découvertes après coup, c’est le processus créatif de l’auteur. Différentes pistes sont esquissées. A vrai dire, Hergé ne sait pas vraiment où le mène son scénario. Il fait référence au fameux faussaire Fernand Legros, qui défraya la chronique. C’est une quête foisonnante, mais on sent bien que, malgré le rappel in extremis de personnages emblématiques – Rastapoloulos travesti en gourou, Gibbons, l’Emir ben Kalish Ezab qui, tel l’Emir du Quatar aujourd’hui, est prêt à tout acheter, Bianca Castafiore – l’inspiration n’est plus au rendez-vous. C’est pathétique. Les deux dernières aventures abouties, Vol 714 pour Sydney et Tintin et les Picaros m'avaient eux aussi semblé relativement décevants …

esquisseHGécriture

 

La seule chose qui me bouleverse, c’est l’écriture manuscrite d’Hergé : celle graphie régulière, que l’on retrouve dans les bulles des albums les plus célèbres : je pense au Lotus Bleu en particulier. A la fin de sa vie, c’est toujours cette même écriture qui fixe les idées de l’auteur de BD le plus célèbre de son temps. Finalement, c’est peut-être mieux que cette aventure n’ait pas connu de fin … chacun pourra imaginer la sienne !

 

Tintin et l’Alph-Art - BD de Hergé (2004), 62 p.

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