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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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22 avril 2013

Ne lâche pas ma main, polar de Michel Bussi

ne lachepas

S’il en est encore qui peuvent se demander à quoi sert un site communautaire comme Babelio, je leur dirai volontiers : à faire découvrir des auteurs vivants ! C’est ce qui m’a été offert tout récemment en rencontrant Michel Bussi. Auparavant, j’avais tout de même lu un de ses romans. Et à l’issue de cette rencontre passionnante, j’en emportais un autre, le dernier : Ne lâche pas ma main. Et dédicacé, en prime !

Encore plus ébouriffant ! Un suspens digne des meilleurs thrillers, dans le style Harlan Coben tourné par Guillaume Canet (je fais référence à « Ne le dis à personne », emploi de la forme impérative dans le titre compris !)

ansedescascades

 

Michel Bussi est un chercheur scientifique.

Un professionnel  qui construit ses histoires comme des cathédrales. Il n’y manque pas une clef de voûte, tout se tient et se déroule de façon géométrique. En plus, ses personnages montrent de réelles qualités humaines. Pas de super-flic qui vous dise au détour d’un indice : Bon sang, mais c’est bien sûr ! Mais des équipes, des gueules, des gens qui ont du cœur, des enfants, des sentiments.

L’histoire se déroule au jardin d’Eden, à travers les plages, les cocotiers, les champs de canne à sucre, les étendues de scories desséchées  du piton de la Fournaise, le décor enchanteur de l’anse des Cascades, sous le parasol bleu de Notre-Dame des Laves. Une poursuite sans trêve au cœur de l’île de la Réunion, paradis des touristes, melting-pot bigarré où se côtoient sans haine toutes les couleurs, toutes les races et toutes les religions. On y trouve les fonctionnaires  de la métropole avec leur prime d’éloignement – ici on les appelle les Zoreilles -  les Cafres et leur parler local, les Malbars en kurta, les Musulmans industrieux venus des Indes, les Créoles consommateurs de zamal, l’herbe qui rend bourik (enfin, les Blancs en consomment aussi …), ceux qui viennent de Madagascar avec leurs patronymes à rallonge.

ND des laves

Il y a les kartiers, où règne la pauvreté, la prostitution et la drogue, et puis  l’étalage des hôtels de luxe  les long des plages, mais où sont situés les emplois, et puis les petites maisons – les cases – des retraités qui louent quarante jours par an pour se faire un peu de blé supplémentaire . Pas si simple. Ici, les gendarmes sont à la recherche d’un fugitif qu’on soupçonne de plusieurs meurtres. Toutes les forces de l’ordre sont à ses trousses, et dans une île, c’est difficile de fuir. Pourtant il est malin. Ce qui le handicape, c’est de devoir fuir avec sa fille de six ans, elle aussi très maligne. Ils fuient vers un but inconnu … et tout le monde se trompe. L’énigme se dénouera grâce à la capitaine Aja Purvi, une jeune femme intelligente et ambitieuse, qui refuse de se laisser piéger par les douceurs de l’île, comme les dodos. Elle est secondée par Christos Konstantinov, presque la soixantaine, débonnaire amant de la Cafrine Imelda, férue de polars …

Michel Bussi excelle à décrire la psychologie des femmes : des plus subtiles aux plus vicieuses. Elles tiennent dans ses histoires le rôle principal. On ne saurait l’en blâmer. Je sens que je vais acheter tous ses autres romans !

 

Ne lâche pas ma main, roman de Michel Bussi, aux Presses de la Cité, 375 p. 21€

Commentaires
M
Si nous sommes ainsi en liaison à travers ce blog, ce n'est pas totalement un hasard : c'est que nous avons beaucoup de points communs. Je suis heureuse de servir de lien virtuel entre tous les lecteurs ...
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A
Là, Marie Pierre, je reste sans voix ! En effet, la semaine dernière je découvre que vous avez déjeuné dans un restaurant où j'ai une réservation pour dans quelques jours et ce matin, vous parlez d'un livre que j'ai acheté samedi et dans lequel, je suis plongée jusqu'au cou ! Un avion sans elle ! Décidément !<br /> <br /> Je vous souhaite une excellente semaine. Amicalement
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