Un film dédié à la relation père-fils, où le réalisateur réinvente le mythe immémorial de Saint-Georges terrassant le dragon.

Nous sommes transportés mille ans après que les humains ont dû migrer vers une autre planète et abandonner la terre aux espèces encore épargnées par leur folie meurtrière. Le général  Cypher Raige (Will Smith) s’apprête à repartir pour une mission d’entraînement contre une créature monstrueuse qui repère ses proies à l’odeur des phéromones de peur qu’elle suscite. Raige est célèbre car lui ne connaît pas la peur : pour la bête – Ursa – il est indétectable, il s’est rendu « furtif ». Cette fois, il va emmener son fils Kitai (Jaden Smith) avec lui, avec l’approbation de sa femme. Ce sera le parcours initiatique du garçon, jugé très sensible.

Mais voilà, le vaisseau spatial est endommagé par une tempête d’astéroïdes et doit faire un atterrissage en catastrophe. Jusqu’ici, rien de très original dans le scénario. Les décors sont ceux d’une planète hostile à l’homme, pleine de dangers que le jeune Kitai devra surmonter seul – son père est immobilisé mais peut le guider, le conseiller. Kitai devra avant tout surmonter sa peur. Car le danger est une réalité, mais la peur est un choix.

Une occasion de faire surgir des références que les jeunes spectateurs recnnaîtront immédiatement : le sabre rétractable à tout faire, les décors luxuriants de la jungle de James Cameron (Avatar), l’immense aigle symbole des Etats-Unis, dangereux mais aussi protecteur …

Une réflexion sur la transmission des valeurs, le dépassement de soi, le difficile passage à l’âge adulte d’un adolescent de 15 ans qui, ici dans le film comme dans la vie, vole la vedette à son père. J'aime bien lorsque son gnéral de père, le voyant perdre pied, lui commande de mettre un genou à terre, pour se reconcentrer. Un geste qui pourrait devenr culte, un signe de conscience de soi, d'auto-contrôle. Certains ont parlé de technique dérivée de la scientologie ?.... Cela changerait ma vision de ce film .....

Pas de longueurs en tous cas, les codes du genre respectés, on se prend au jeu même si on sait que la fin ne pourra être qu’heureuse. Père et fils rentreront saufs au bercail et Kitai pourra passer sans encombre son habilitation à devenir ranger. Rien que de très classique dans une histoire de quête de Graal avec beaux paysages, effets spéciaux bien ficelés mais pas complètement délirants, crédibles ...

Je me suis sentie redevenir petite-fille .... Il est bien mignon Jaden ! Cela va donner des idées de minceur à bien des jeunes garçons !