16 juin 2015
Destins d'Anciens ... revue d'aujourd'hui
Dans le genre "revue associative et/ou d'anciens élèves de grandes écoles", je n'ai que rarement constaté à la fois un contenu passionnant et une maquette avenante ... La plupart du temps, on regrette le temps laboroieux passé par les scripteurs et le papier glacé qui semble la règle du genre.
Je fais une exception cependant pour le numéro 12 du magazine des alumni de Sciences Pô baptisé "Emile Boutmy". Le numéro anniversaire - l'association des anciens a été créée en 1875 - contient 140 idées pour la France et 14 portraits d'esprits libres - je suppose qu'il s'agit d'un hommage appuyé à la dénominaion originelle de l'Ecole Libre des Sciences Politiques ...
J'y ai découvert la biographie de la duchesse de Galliéra, mais il y en a bien d'autres et parmi les plus étonnantes : Bianca Jagger (par Annick Cojean), Suzanne Borel (par Elisa Mignot) à laquelle je reviendrai bentôt car ma mère la connaissait, Christian Dior, Smone Veil ou Michel Rocard ... On a les admirations qu'on peut ...
Bref, voilà une revue jeune, informative, pleine de publicités de soutien - c'est comme ça que cela se finance - des mines d'entreprises qui recrutent ... Et ça fait plaisir.
Ne croyez pas que je la "ramène" ... Mais j'ai passé là mes trois meilleures années d'études, j'y ai rencontré l'homme de ma vie et j'en ai des souvenirs encore très vifs.
Il faut dire aussi que l'entrée à l'école par l'examen était beaucoup plus facile qu'aujourd'hui et donc bien moins sélective.
S'il y a des "vieux" qui se demandent s'ils pourraient repasser leur bac. Moi, je sais bien que je ne réussirais pas à intégrer cette institution !
Commentaires
Notre deuxième fille, Florence, s’était inscrite dans une prépa d’été d’un mois et elle nous a fait la grande surprise d’être reçue à l’examen. Je me souviens du coup de fil qu’elle m’a passé au bureau pour m’annoncer cette extraordinaire nouvelle ... une très forte émotion ! Aussi je suis en communion avec vous pour le résultat de votre fils. Croisons les doigts !
Le fils d'un ami l'a aussi réussi sans prépa mais il avait fait une licence d'histoire avant
Par contre, les frais de scolarité nécessite un gros investissement familial si on n'a pas de bourse...et puis il a souffert d'un racisme de la part de certains groupuscules....mais ça c'est inhérent à beaucoup de lieu, sa soeur a été à Assas...!!!De notre temps, à Claude et moi, les frais d’inscription étaient négligeables ! Plus importants que dans les facultés mais toujours de l’ordre du symbolique et pratiquement négligeables par rapport à HEC JF où je voulais m’inscrire, mais je n’aimais pas qu’il y ait alors (1964) une école spécifique pour les filles bien moins cotée que pour les garçons.
Les frais de scolarité à Sciences Po sont calculés en fonction du revenu des parents. C'est beaucoup plus cher que l'université, effectivement (où nous payons la somme ridicule de 180€ à l'année pour notre fille aînée), mais cela reste beaucoup moins cher qu'une école de commerce de type HEC pour laquelle il faudrait prendre un prêt étudiant. Là, le montant reste gérable pour nous qui faisons parti de la "classe moyenne supérieure".
Mon fils est en attente du résultat du concours d'entrée à Sciences Po Paris... Il a réussi l'épreuve d'admissibilité en se préparant seul, sans être inscrit dans une prépa, ce qui est déjà un exploit. A chaque fois que vous parlez de Sciences Po, j'espère qu'il a réussi l'épreuve orale, je serais si fière qu'il intègre cette prestigieuse institution. Encore une dizaine de jours de patience avant d'être fixés, le passage du bac va nous occuper pendant ce temps !