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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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27 septembre 2016

Frantz, film franco-allemand de François Ozon

frantzaffiche

Un vrai mélo en noir et blanc, long, émouvant, sentimental, léché, troublant … Mais aussi superbement joué, minutieusement reconstitué, avec pour trame une histoire d’amour impossible sur le thème de l’horreur de la Grande Guerre, du mensonge et du pardon, des conventions sociales et de la haine recuite qui enfantera vingt années plus tard un nouveau conflit.

1919.  Adrien a 24 ans. Artiste sensible – violoniste – pacifiste, il est revenu de la guerre complètement traumatisé, fragile, porteur d’un terrible secret. De l’autre côté du Rhin, dans une Allemagne en proie au nationalisme et qui n’a pas subi de destructions massives comme la France, Anna pleure son fiancé, mort dans les dernières semaines de la guerre. Elle vit dans son souvenir, hébergée par les parents du mort. Adrien vient se recueillir sur la tombe de Frantz, qui fut son ami, à Paris, avant la guerre … Il va redonner un certain espoir aux parents de Frantz, montrer que la fureur réciproque entre Français et Allemands n’est pas inéluctable.

Adrien et Anna

A part la magnifique interprétation de Pierre Niney et surtout de la merveilleuse Paula Beer, la musique très présente, hélas, je me suis tout de même ennuyée. Je préfère François Ozon dans des comédies colorées et loufoques. C’est une histoire qui évoque les vies brisées : non seulement celles des millions de morts de cette guerre, mais aussi ceux qui sont restés : veuves, fiancées, orphelins … A méditer alors que la guerre fait rage aujourd’hui ailleurs dans le monde, toujours aussi absurde et dévastatrice.

Pniney

A noter le délicieux petit accent de Paula Beer, qui inévitablement nous évoque Romy Schneider, et les personnages incarnés par Ernst Stotzner – le père de Frantz – Cyrielle Clair – la mère captatrice d’Adrien, Alice de Lencquesaing, la frêle promise d’Adrien. On peut aller voir, mais avec une provision de mouchoirs.

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