Travaux horticoles
"A la Sainte Catherine, tout bois prend racine" nous raconte, depuis des lustres, le dicton populaire.
C'est en effet la période de l'année où il convient de faire les plantations pour éviter aux végétaux le stress, à une époque où la sève ne monte plus, à la condition, bien évidemment, qu'il ne gèle pas.
Nous - enfin Claude ! - avons donc planté deux rosiers grimpants, l'un pour remplacer celui qui courait le long de la salle de bains en plein ouest - à fleurs rouges, et l'autre orienté au sud-est, à l'aplomb du figuier, celui-là à fleurs roses. Nous verrons au mois de mai comment ces nouveaux rosiers auront prospéré.
Le spectacle de la nature est toujours aussi magnifique, malgré la pluie intermittente et grâce à la douceur ambiante, tellement inhabituelle en cette fin novembre. Nous profitons du moindre moment de soleil pour marcher le long de notre chemin, juste de quoi se dégourdir les jambes pendant trois quarts d'heure.
Il suffit de regarder par terre pour savoir quel arbre - certains ont une forme bizarre - nous surplombe : alternance de feuilles de chênes, de châtaigniers et d'aiguilles de pin, craquements sec des glands, béance des bogues qu'hélas plus personne ne ramasse.
Le vent se lève, bientôt, les feuilles auront cessé de s'amonceler sur la route et dans notre jardin. Encore un peu de temps pour admirer les arbres.