24 janvier 2017

Délicieuses soupes de grands-mères ...

Bouillon, brunoise, crème de légumes, consommé, garbure, gazpacho, julienne, mouliné, potage, velouté … J’en passe et des meilleures. Rien ne remplace une bonne soupe faite à la maison, à partir de légumes frais – ou même, parfois, surgelés. En cette période de grands froids, c’est la plus agréable façon de se recharger en énergie, en fibres et en vitamines.

Car la soupe apporte de nombreux avantages : elle est peu calorique (25 kcal aux 100 g) soit environ 150 calories par assiette, elle rassasie et évite le grignotage entre les repas, elle apporte du liquide, elle est pleine de vitamines :  c'est un peu moins vrai pour la vitamine C qui résiste mal à la cuisson mais on fait le plein des vitamines du groupe B (1,2,3, 6,9), elle apporte des sels minéraux (sodium, phosphore, potassium, calcium), des antioxydants, et est totalement dépourvue de cholestérol.

Toute maman prépare des petites soupes et purées de légumes pour son bébé. On vend de très jolis ustensiles électriques pour petites quantités. Mais souvent, on perd cette habitude pour les adultes.

Et pourtant, c’est si facile de concocter un délicieux potage avec trois fois rien. Par exemple : trois poireaux, deux carottes, une pomme de terre coupés en petits dés suffisent pour deux portions … Mais on peut varier les compositions : mon marchand de légumes prépare des petits plateaux de légumes tout coupés avec carottes, courgettes, poireaux et brocolis … Il n’y a plus qu’à les verser dans la casserole et les faire revenir cinq minutes dans une noisette de beurre ou un fond d’huile d’olive. Puis on verse de l’eau (modérément salée ou agrémentée d’un cube de bouillon reconstitué) juste à la hauteur des légumes. Un couvercle et 30 minutes de petit gaz et enfin, un passage à la girafe (le mixer plongeant !) … Prendre garde à ne pas surcuire les légumes pour ne pas altérer les vitamines, donc limiter le temps de cuisson pour obtenir des carottes croquantes.

Mon truc à moi : j’ajoute une pincée d’épices comme du cumin qui va bien avec la carotte, ou du quatre-épices, une pointe de piment d’Espelette. Et souvent, j’ajoute en fin de cuisson et avant le moulinage des portions de fromage fondu ou des mini-babybel, pour le liant. Inutile d’ajouter du beurre ou de la crème fraîche … Si on a des herbes fraîches, en revanche, une petite pincée de persil ou de ciboulette … une pincée de Parmesan en poudre et, si le bouillon est trop liquide, des petits croutons de pain légèrement revenus à la poêle dans un peu d’huile d’olive.

Bon, il faut aussi parler des potages industriels. Savoir qu’ils contiennent une forte proportion de sel (qui sert à exhausser le goût), des conservateurs (qui rendent difficile la digestion), des émulsifiants et des colorants. C’est si vrai que lorsque je prépare moi-même un gazpacho, je ne parviens jamais à obtenir la couleur rouge de la brique achetée au supermarché. C’est bien pratique tout de même et on recommande d’éviter les soupes déshydratées et de choisir les briques dont la composition présente le moins possible d’ « adjuvants ».

Alors, prenons un peu de temps et préparons-nous, en ce rude hiver, de bonne platées de soupe : c’est délicieux, varié, pas cher et plein de bonnes choses pour notre organisme !