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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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10 septembre 2017

Toi que j'aimais tant, polar de Mary Higgins Clark (2002)

toi que j'aimais tant

Mieux vaut tard que jamais : c’est la première fois que je lis un polar de Mary Higgins Clark. M’est avis que ce ne sera pas la dernière.

Voici une histoire narrée à la première personne : Gabrielle – Ellie – Cavanaugh (30 ans) est  journaliste d’investigation. Lorsqu’elle avait 7 ans, elle a été confrontée  un drame épouvantable : c’est elle qui a découvert le corps sans vie de sa sœur aînée Andréa, tant aimée, dans le garage d’une maison voisine, celle de la grand-mère Westerfield, veuve d’un sénateur et immensément riche. Dans le procès qui a suivi, elle a dû témoigner contre Rob, le propre petit-fils de Madame Westerfield, un jeune et séduisant « blouson doré » de 20 ans à l’époque, furieux qu’Andréa ait accepté d’accompagner un autre garçon au bal de fin d’année. Après 22 ans passés à Sing-Sing, Rob obtient sa libération conditionnelle. Il a toujours nié les faits et sa famille va mettre en œuvre toutes les ressources mises à sa disposition – y compris les menaces, puis les tentatives de meurtre -  pour avoir un second procès et faire porter l’accusation sur Paulie, le timide fils de commerçants locaux, celui qui avait invité Andréa.

Au-delà de l’intrigue policière, c’est la psychologie des victimes qui fait le cœur du roman : comment la famille d’Ellie est détruite par la mort de cette fille adulée par un père policier, comment le couple se dissout dans le chagrin, la boisson, comment la jeune Ellie – qui se reproche de ne pas avoir dit où se trouvait sa sœur à qui elle avait promis le secret -  comment une petite ville de la côte est prend fait et cause soit pour Rob, soit pour Paulie, comment 23 ans après le drame, la perspective d’un second procès fracasse ce jeune homme fragile. Le rôle des avocats, celui de la Presse …

Ellie se souvient d’un détail qui aura toute son importance. Elle a conservé tous les documents relatifs à cette affaire et s’emploie à faire émerger toute la vérité sur les antécédents de Rob dans les différents collèges qu’il a fréquentés. Elle publie ses premières découvertes sur un blog : un chiffon rouge pour la famille Westerfield. C’est un roman bref, mais haletant, qui se dévore … J’ai beaucoup apprécié.

Toi que j’aimais tant (Daddy’s Little Girl), polar de Mary Higgins Clark, traduit par Anne Damour (2002), chez Albin Michel et en Livre de poche.

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