Il fait un temps magnifique : le matin, nous avons la fleur au carreau, mais dès 10 heures, le soleil commence à réchauffer l'atmosphère ... il vaut mieux cependant porter un bon pull.

Raison de plus pour mettre la maison et ses divers équipements en mode "hors gel". On va démonter les éléments de la pompe de la piscine, mettre les radiateurs sur le bon curseur, verser du gros sel dans les cuvettes des WC, vidanger les canalisations les plus exposées.

Notre promenade habituelle représente un peu plus de 2 kilomètres. Nous cheminons sur un tapis de glands, puis de bogues de châtaignes. Ici, le haut de la colline est ombragé de pins, se mêlant aux chênes et aux châtaigniers. En sous-bois, des tapis de fougères. Beaucoup d'arbres encore encroués, depuis la grande tempête de 1999. Personne ne se soucie de venir débarder les troncs qui n'ont pas de valeur marchande.

Cette semaine nous a bien reposés : un grand bol de nature et de calme, mais déjà je me languis de mes petits et de Paris. Et puis notre présence était bien nécessaire : se préoccuper de la toîture, faire enlever le gros nid de frelons installé dans le grenier et dont l'un a piqué Claude à la paupière.

J'espère qu'une seule intervention de l'homme de l'art, dûment protégé par son scaphandre, aura suffi et que l'élément essentiel, la reine, a été supprimé avant l'hiver.

Le jardin se prépare à l'hivernage ... mais deux roses persistent encore, sur le mur le plus exposé au soleil.

Bientôt, le vent aura fait tomber toutes les feuilles rouges de la vigne vierge.

L'automne reprend ses droits dès ce jour de Toussaint.