Hier, nous avons eu l'idée d'emmener Apolline au Louvre, voir les antiquités égyptiennes ...

J'avais oublié à quel point ce musée, le plus fréquenté au monde, était vaste ... et la déambulation pour accéder à la partie réservée aux antiquités égyptiennes, très éloignée de la pyramide de Peï.

J'étais donc fourbue avant même le début de la visite. Un coup de fatigue, un coup de chaleur ... J'ai dû m'arrêter - il y a des bancs partout - et raccourcir le parcours.

Deux remarques : effectivement, retrouver la sortie est vraiment difficile voire angoissant.

On a la nette impression de tourner en rond dans un labyrinthe sans issue.

Car en réalité, pour sortir de la partie réservée aux antiquités égyptiennes, qui est considérable et d'une richesse incommensurable - la seule solution est de refaire tout le parcours en sens inverse.

Cependant, dès que vous présentez les signes d'un léger malaise, immédiatement un surveillant du musée vous propose très gentiment une assistance. C'est rassurant ...

Cependant, j'avais oublié la densité de la foule de l'après-midi dans les collections permanentes. Quand nous venons au Louvre pour une exposition temporaire, nous venons en effet le matin ... C'est Babel ici : les groupes de touristes dans toutes les langues, de tous les coins de la planète. Une fierté, tout de même, mais ces braves visiteurs doivent rapidement être épuisés.

Apolline s'est montrée tout à fait intéressée ... peut-être encore plus par les vestiges de la forteresse moyennageuse et le fait de déambuler au fond des douves du château que par les bas-reliefs finement ciselés, les peintures des couvercles de sarcophages, les blocs massifs monolithes dans lesquels ont été creusés les cercueils, les statues de dieux à têtes d'animaux comme cette belle déesse Sehkmeth.

Bref, il était temps de retrouver le soleil et l'air libre ... Mais c'est si agréable une après-midi avec notre petite-fille.