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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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7 mars 2019

Collection Courtauld à la Fondation Louis Vuitton


Courtauld affiche

 

cezanne-annecyIMG_3695

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Bien entendu, ces tableaux ne constituent pas une surprise car nous avons tous en mémoire ces chefs-d’œuvre absolus de la période impressionniste et post-impressionniste. Ils font partie de notre patrimoine intellectuel.

Cependant, les voir de près, en vrai, avec la texture du coup de pinceau, leurs couleurs originales et non plus en reproduction dans un livre d’art ou d’histoire (je me souviens de mon Lagarde et Michard !), c’est tout autre chose …

Même au milieu de cette foule qui s’agglutine téléphone portable en main et/ou audioguide à l’oreille.

Une soixantaine de peintures majeures : Le bar aux Folies-Bergère de Manet (1882), Nevermore de Gauguin (1897), La loge de Renoir (1874), La femme se poudrant de Georges Seurat (1889), l’autoportrait à l’oreille bandée de Van Gogh (1889), sans oublier l’une des cinq versions des joueurs de cartes de Cézanne, la Sainte Victoire, le lac d’Annecy, et aussi un sublime nu de Modigliani, des Toulouse-Lautrec, une série d’aquarelles de J.M.W. Turner, une belle tête de marbre de Gauguin …

C’est effectivement l’exposition à voir absolument ce printemps.

 

Mes préférés : peut-être cette série de petits tableaux de Seurat dans le genre classique impressionniste comme cet homme repeignant un bateau dans un jardin ...

Courtauld_vincent_vangog

Courtauld_la loge

IMG_3702

05-Samuel-Coultaud

Seurat

L’intérêt de la visite réside aussi dans la découverte de la personnalité finalement peu connue du collectionneur, Samuel Courtauld (1876 – 1947). Ne pas rater l'audiovisuel diffusé en continu dans la salle située juste à gauche de la sortie.

Descendant d’une famille de huguenots chassés de France par la révocation de l’édit de Nantes, il vient en apprentissage dans le pays de ses ancêtres pour s’initier à l’activité textile familiale. A partir de 1917, avec son épouse, il commence à collectionner les peintres français qu’il expose dans leur hôtel particulier - The Home House – et fait de très importantes donations financières à son pays pour que les impressionnistes et post-impressionnistes français soient mieux représentés dans les musées anglais. Plus tard, il fera don de toute sa collection et de la maison où il a vécu qui devient l’un des musées les plus beaux de Londres.

Samuel Courtauld a fait fortune avec la rayonne, cette fibre qui met une soie artificielle – bien avant les textiles synthétiques -  à la disposition des femmes de la rue. C’est un patron social qui prône la participation de ses salariés au capital de son entreprise et la diffusion de l’histoire de l’art dans l’enseignement : un pionnier dans cette époque de triomphe du capitalisme.

J’y vois un clin d’œil en direction de Bernard Arnault, industriel du textile à l’origine, amateur d’art et mécène éclairé … Bien des coïncidences en fait !

 

Collection Courtauld,  le parti de l’impressionnisme à la fondation Louis Vuitton, 8 avenue Mahatma Gandhi 75016 Paris, fermé le mardi, jusqu’au 17 juin, 16€ (il faut réserver, c’est plus prudent)

Commentaires
P
J'ai eu l'occasion de voir quelques un de ces tableaux à la fondation Gianadda à Martigny et c'est toujours un plaisir de voir ces beaux tableaux.Bonne semaine.Becs Paulette
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