Il ne m’était plus arrivé de passer toute une après-midi à regarder intégralement une saison de série TV depuis les Soprano’s …

Faut dire que la télé, en ce moment, à part l'interminable feuilleton des Gilets Jaunes, on ne nous propose pas grand chose ...

C’est ce que je viens pourtant de faire avec l’adaptation aussi minutieuse que réaliste des romans de Michael Connelly : BOSCH. 

J’ai lu tous les polars de Michael Connelly disponibles en français et superbement traduits par Robert Pépin.

Je m’étais imaginé un casting idéal pour les personnages. Dans ma tête, Harry était jusqu’ici incarné par Bruce Willis et personne d’autre. Pourtant, je sais très bien que l'acteur américain est trop vieux pour le rôle et qu'il ne faut pas "écraser" la série par une trop grande vedette.

Mais voilà, après avoir vu un récent reportage relatant la rencontre entre Olivier Marchal et Michael Connelly sur les décors du tournage et les acteurs, je me suis résolue à visionner au moins le premier épisode de la saison 1 …

Et puis voilà : j’ai retrouvé toute l’ambiance du LAPD, les lumières et les ombres de Los Angeles, ses autoroutes encombrées, sa rivière en forme d'égout, les rivalités et les coups bas politiques … et à présent, puisque le héros de papier Harry Bosch a pris sa retraite et a été remplacé par une nouvelle inspectrice, j’accepte de lui substituer le visage de Titus Welliver, son beau regard bleu et sa chevelure de renard argenté.

C’est une adaptation fidèle, où l’on retrouve les éléments présents dans les livres mais dans un ordre différent. Le sombre passé d’Hiéronymus Bosch est peu à peu esquissé - en tous cas dans cette première saison - comme ses multiples démêlés avec sa hiérarchie, et on sent bien que Connelly participe étroitement à l’adaptation de ces histoires de truands et de flics.

Et maintenant, je sens que je vais visionner les 5 autres saisons … disponibles sur Amazon Prime Video et relativement bien doublées en version française.

Je suis désormais accro !