Vous avez dit canicule ?
En tous cas, elle n'est pas encore parvenue jusqu'ici ... Mais le soleil est au rendez-vous, enfin !
Hier après-midi, sous abri, le thermomètre marquait 21,4° et il faisait comme toujours un peu plus frais dans la maison. Bien entendu, nous avons arrêté la chaudière, mais on doit toujours se munir de pull légers quand on reste à lire ou résoudre une grille de mots croisés/flêchés sur un canapé.
J'attends avec impatience l'arrivée de la vraie chaleur pour ouvrir en grand les chambres de mes filles. Mais pour l'instant, je profite du silence de la maison.
Les arbres fruitiers et les roses croulent littéralement sous le poids des fruits et des fleurs. Certaines branches de pruniers sont même tombées. Cela ne semble pas gêner nos petits hôtes sauvages ... pas si sauvages que ça. En fait, il y avait pléthore de cerises sur le cerisier, mais j'ai attendu trop longtemps pour en faire de la confiture : les oiseaux ont tout dévoré. Et ils sont nombreux, à former des couples et à se béqueter. Un si joli spectacle. Ici, à plusieurs kilomètres à la ronde, aucun pesticide, aucun engrais, tout pousse anarchiquement et naturellement.
Vers le soir, "nos" chevreuils viennent se nourrir des fruits tombés. Un ravissant daguet et sa compagne, plus farouche, qu'un moindre bruit fait déguerpir. Cela m'enchante, année après année, de voir cette petite harde prospérer dans notre pré, filant à toute vitesse par un trou feuillu dès un battement de cil - ou, plus prosaïquement, le déclic de l'appareil photo.
Cette nuit, nous avons étrenné une nouvelle parure de draps intitulée "A Santé Fé" : tellement doux malgré un décor bariolé de cactées en fleurs. C'est un de mes plaisirs jamais démenti : se glisser dans des draps de percale neufs ...
Encore quelques jours et toute la maison sera prête à accueillir ses petits pensionnaires et leurs parents. J'ai hâte, et la chaleur ne m'effraie pas.
Et je souhaite une bonne fête à tous les Jean-Baptistes, le prénom de mon père et de mon premier petit-fils !