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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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24 janvier 2020

Marche et démarche, au musée des Arts Décoratifs

marche affiche

Lorsque j’étais plus jeune, j’étais fan de chaussures. A présent, je ne marche plus qu'en mocassins moelleux !

Je dessinais des souliers sur les marges de mes cahiers, plus tard, je les collectionnais jusqu’à en posséder plus de 50 paires … une passion onéreuse, mais un plaisir fou à se sentir « bien dans ses pompes » en toutes circonstances. Je ne pouvais donc pas manquer cette exposition organisée par le musée des Arts Décoratifs, dans la lignée des manifestations précédentes « La mécanique des dessous » puis « Tenue correcte exigée ».

ballerine ultime Louboutin LynchUn vrai succès : beaucoup de femmes – mais pas que – et de nombreux jeunes aussi. La chaussure, c’est le pied !

 

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Autant objet indispensable qu’instrument de torture (les pieds bandés des Chinoises de jadis) ou fantasme érotique … de la petite bottine d’enfant à la ballerine ultime à talon vertigineux imaginée par Christian Louboutin et David Lynch. Tout est là : souliers vernis, sabots, pantoufles, espadrilles, escarpins à boucles gigantesques du XVIIème siècle, chaussons de danse à pointe renforcée, richelieus, tongs, cothurnes de théâtre, galoches, chaussures à semelle de bois de l’époque de l’occupation, chaussures de clowns au bout démesuré, bottes lacées, baskets contemporaines, escarpins avec des milliers d’épines à l’intérieur …

Des chaussures pour marcher – ou pas.

Le soulier de Marie-Antoinette mesure 21 cm sur 5. Elle ne devait pas pouvoir aller loin. Plus surprenant encore, les souliers de Lamartine : ils correspondent à une taille 40 d’aujourd’hui, mais avec une largeur de 5 à 6 cm seulement. Juliette Récamier chaussait du 34.

Pas question d’arpenter la ville de l’époque, ses rues glissantes et malodorantes. En fait, la mobilité était réservée aux classes laborieuses … qui le plus souvent allaient pieds nus !

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Des découvertes pour moi : celle de François Pinet (1817 – 1897), Tourangeau la Rose d’Amour, reçu par l’empereur Napoléon III et Eugénie, qui inventa un nouveau modèle de talon plus solide et facile à fabriquer, ou encore Alexis Godillot (1816 – 1893), fournisseur des armées en selles, tentes et brodequins militaires avec pour innovation la différenciation entre pied droit et pied gauche ….

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Un souvenir qui m’assaille soudain dans la dernière salle où l’on peut essayer de marcher avec des modèles particulièrement sophistiqués : une grosse machine en bois dans laquelle, jusque vers la fin des années 50, on pouvait radiographier ses pieds pour voir comment ils se tenaient à l’intérieur de la chaussure. Bonjour la dose de rayon X !

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Bref, une exposition foisonnante, pas tellement bien expliquée toutefois … à parcourir d’un bon pied et en faisant des pieds et des mains pour s’approcher des vitrines. Et toujours et encore, pour ma part : En Marche !

 

 

 

 

 

 

Marche et démarche, une histoire de la chaussure au Musée des Arts Décoratifs – 107 rue de Rivoli Paris 1er – ouvert tous les jours sauf le lundi à partir de 11 h.– 11€

Commentaires
S
J'aime bien l'affiche pour F. Pinet, pour la mention de "Bessec", chausseur rennais incontournable depuis des générations (je suis originaire de Rennes, cela fait remonter quelques souvenirs).<br /> <br /> Je croyais que c'était une boutique uniquement rennaise, mais je découvre ici: https://www.bessec-chaussures.com/pages/notre-histoire<br /> <br /> qu'ils sont dans toutes la Bretagne et surtout toute une histoire familiale. J'ai aussi poursuivi la lecture de votre article par ceci : https://www.francetvinfo.fr/culture/mode/francois-pinet-le-bottier-des-elegantes-avait-la-fibre-sociale_3382745.html<br /> <br /> Comme d'habitude vous éveillez ma curiosité ! <br /> <br /> J'essaierai d'aller voir l'expo ...
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M
Les escarpins avec des aiguilles à l'intérieur sont destinées à un usage érotique … mais je n'ai pas vraiment compris comment ! Ils sont présentés dans une salle où les vitrines sont cachées d'un petit rideau noir ...
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L
Logique! J'aurais dû y penser . Mais cette clientèle ,assez particulière, etait-elle suffisamment importante pour que ce marché se developpe ? Je vais tenter de repérer des fakirs lors de mes promenades..😉
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N
Lyllia... ce sont des chaussures pour les fakirs !
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L
Moi aussi, je ne marche plus qu'avec des mocassins ou qu'avec les FitFlop dont vous aviez parlé il y a quelque temps et que J'ai appréciées recemment en arpentant les rues parisiennes ( Foin des grèves du metro )<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a une chaussure de cette expo. qui m'intrigue : celle qui semble être herissée de pointes. Quel en était l'usage ? ( sorte d'acupunctue ? Mortification ? Réflexologie ) !!!😊
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