Bigmammy en ligne

30 janvier 2020

Souvenirs ... de l'année de mes 13 ans !

ma classe de 5ème

Grace aux réseaux sociaux, j'ai reçu dernièrement un message de l'un de mes condisciples de la classe de 6ème et de 5ème au lycée Paul Valéry, qui s'appelait alors Annexe du lycée Jean-Baptiste Say, ou encore Lycée du boulevard Soult ... 

Pour faire face à la vague des enfants du baby boom, il avait fallu construire à la va-vite des établissements d'enseignement secondaire en matériaux provisoires, en utilisant les terrains disponibles autour de Paris sur l'emplacement des anciennes fortifications d'Adolphe Thiers ... tandis qu'à côté de nous on s'affairait sur le chantier de l'immense barre qui allait devenir notre lycée en "dur". Là non plus, personne n'avait anticipé l'accroissement démographique pourtant déjà dans les statistiques dès l'année 1945 et le retour des prisonniers !

Je suis allée farfouiller dans mes archives pour retrouver la photo de classe de lannée 1957 - 1958 et, ensemble, nous avons évoqué ceux de nos camarades dont nous avions retrouvé les noms ...

IMG_0631

Et puis, en cherchant un peu, j'ai aussi remis la main sur une photo prise pendant les vacances de Pâques à Agay, devant les rochers rouges de la côte varoise, cette même année ...

ma classe de 5ème

J'avais bien changé de look. Au lieu de la blouse en nylon bleu ciel de la jeune lycéenne (la deuxième à gauche au deuxième rang), je porte mon premier tailleur, confectionné par la cousine de ma maman, première main chez Jacques Fath à l'époque.

Une veste à taille marquée et basque courte, sur une jupe plissée, des talons plats mais encore des socquettes. Je me souviens si bien de l'étoffe de ce tailleur : un prince-de-Galles à petit motif, noir sur fond bordeaux. J'en étais particulièrement fière.

Mon combat suivant fut d'obtenir la permission de porter des bas nylon et des escarpins à petits talons. Les premiers étaient de couleur gris clair, je m'en souviens comme si c'était hier même si je n'ai plus aucune photo de cette paire qui me fit bien souffrir !

Un regard plus de 60 ans en arrière, quel choc !

Posté par Bigmammy à 08:00 - Journal de bord - Commentaires [9] - Permalien [#]
Tags :

Commentaires

  • C'est l'expression du regard qui m'a permis de vous reconnaître.
    Mais vous ne portiez pas l'uniforme à cette époque ( jupe plissée bleu marine + chemisier blanc)??
    Et votre lycée était déjà mixte ??

    Posté par Lyllia, 30 janvier 2020 à 08:29
  • Emouvant

    J'ai tenu à vous rechercher sur la photo, avant de lire le texte.
    Et je vous ai trouvée sans problème.
    C'est toujours émouvant de se revoir sur une photo d'autrefois.

    Posté par Sylvie, 30 janvier 2020 à 08:41
  • Les blouses

    Je ne me souviens absolument pas jusqu'en quelle année nous avons porté des blouses. Je suis sûre pour la sixième. Mais après.... ???

    Posté par Sylvie, 30 janvier 2020 à 08:45
  • Quasiment pareil mais l annexe de Jules Ferry devenait Balzac à la porte de Clichy... mais en dur

    Deux blouses,selon la semaine : une beige et une rose en nylon......pas d uniforme car lycée public.et en lycée nous étions en cycle long et les cycles courts en collège.

    A Balzac nous étions mixte mais UN garçon pour 41 filles....gros effectif lié au baby-boom et au choix des langues

    Posté par Martine, 30 janvier 2020 à 08:47
  • Enseignement public !

    C'était la première année, lorsque je suis rentrée en sixième, que les lycées étaient mixtes dans l'enseignement public où j'ai fait tout mon cursus scolaire et universitaire. Pas de port d'uniforme non plus. Une génération plus tard, nous avons choisi pour nos filles l'enseignement privé avec une espèce de sarrau bleu marine, en effet, avec des plus couchés et qui s'enfilait par la tête …

    Posté par Marie-Pierre, 30 janvier 2020 à 09:04
  • Avant même de vous lire et d'aller au bas de votre article, je vous ai reconnue car une de vos petites filles vous ressemble beaucoup !
    J'ai aussi des souvenirs ainsi de la décennie d'après. J'ai aussi connu la blouse, bleue une semaine, beige, l'autre !
    C'est toujours un plaisir ces retours en arrière !
    Bonne journée

    Posté par Armelle, 30 janvier 2020 à 09:48
  • Bien évidemment je t'ai reconnue au premier regard ma chère Cousine. Moi également j'adore ces retours arriéres. Ah ! les années 60, le Lycée Jules Ferry à Cannes . Uniquement Garçon, sauf une petite section Poterie, du à la proximité de Vallauris, ville des potiers. Il y avait qq filles . Je me souviens , au moment de la rentrée, le matin, nous étions tous assis sur un muret pour voir arriver ces "Phénomènes". Tu parles on avait entre 14 & 17ans, pour voir les filles il fallait les attendre à la sortie du lycée Bristol à qq distances de notre établissement. Ces souvenirs, que du bonheur. c'était charmant.

    Posté par Rayface06, 30 janvier 2020 à 19:36
  • Lorsque vous avez publié une photo de votre « lycée barre » j’avais évoqué mon lycée montpelliérain, son frère jumeau, construit en 1957-1958 je crois.
    En 1961, des classes préfabriquées, copieusement amiantées, ont été construites également dans la cour.
    Un grand lycée (public de cycle long) de filles qui devaient obligatoirement porter une blouse beige avec prénom et nom brodés. C’etait un parfait symbole d’égalité qui mettait à l’écart les différences sociales.
    En 1969, quelques aménagements sont apparus : 3 garçons dans chacune des 2 classes C ; la blouse n’etait plus que conseillée.
    Mes filles ont été scolarisées dans le privé, mais sans uniforme. J’ai regretté que la blouse ne soit pas alors obligatoire, pour la tranquillité des enfants de milieu défavorisé.

    Posté par MAG, 30 janvier 2020 à 21:42
  • différences sociales

    Quand je fais appel à mes souvenirs et en regardant plus finement cette photo, je remarque une grande homogénéité sociale de cette classe de 5ème. En ce qui concerne les vêtements en tous cas, on se situe dans la classe moyenne basse - c'était mon cas - et très peu différente de ce que j'avais connu à l'école communale. Pas de marques, pas de gadgets à l'époque. Tout le monde travaille dur chez les parents, il n'y a pas de chômage. Aucune diversité de couleur de peau non plus … En revanche, on est presque à la parité avec 13 garçons pour 29 élèves !

    Posté par Marie-Pierre, 30 janvier 2020 à 22:15

Poster un commentaire