Cette image de Claude et moi, c'était celle de l'an dernier !

Il était une fois des vacances de Pâques où on pouvait voyager ... et, normalement, nous devions célébrer cette fête 2020 en famille, dans notre maison de Lot-et-Garonne. Mais ça, c'était avant !

En ce jour de grande fêtes (pas seulement chrétienne), je me souviens aussi de ces Pâques 2015 à Singapour ... Nous étions venus spécialement pour assister à la communion de Romane et au baptême de Dorian. Deux dimanches de ferveur, dans un pays aux caractéristiques si différentes de nos modes de vie ...

Cinq ans déjà, et je sais à présent que cela aura été notre dernier voyage au long cours. Question d'âge, bien entendu. Mais il y a des compensations : nos petits-enfants ont grandi, mûri, deviennent petit à petit des ado, des adultes.

Pâques, le renouveau de la nature, le cycle de la vie nous est aujourd'hui "confisqué" alors que pour nous, chaque année compte double. Mais j'ai surtout hâte d'assiter à la renaissance de notre économie.

Notre pays, comme le reste du monde, est à l'arrêt mais il n'est pas détruit. On a perdu, gommé, évaporé deux mois de production et de services. Il va falloir trimer deux fois plus dur pour compenser une partie de ce trou. Il faut accelérer le business, desserrer les contraintes, inventer de nouvelles procédures, accroître les échanges, accepter la concurrence ... 

En un mot : résister, ne pas écouter les oiseaux de mauvais augure, reconstituer le tissu industriel laissé à l'abandon au nom de la baisse des coûts. Et accepter désormais de payer le prix de l'indépendance.

Nous réussirons, je veux y croire.

C'est aujourd'hui Pâques ... Profitons-en.

Je vais de ce pas aller acheter un gros oeuf chez mon artisan pâtissier.