Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne
Bigmammy en ligne

Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
Voir le profil de Bigmammy sur le portail Canalblog

Newsletter
Archives
Derniers commentaires
20 mai 2020

Janvier noir, polar d'Alan Parks

 

 

Parks

Le titre original de ce premier roman, très sombre en effet, est « Bloody January », car on y patauge dans le sang. Mais noire est la ville de Glasgow, en cet hiver neigeux de 1973, dans le grésil ou les flocons, la boue, les friches industrielles, les immeubles éventrés et squattés d’où les conduites d’eau ont explosé sous le gel.

Les personnages de ce « hard boiled » polar carburent au whisky (écossais, of course ») et aux amphet’s comme à toutes sortes de drogues censées soulager leur misère, côtoient la pire des prostitutions aussi … Le tout sous le regard intéressé de la police, pas toujours clean.

Un nouveau héros ouvre une séquence de 12 épisodes : Harry McCoy. Il ressemble au Bernie Gunther de Philip Kerr, avec la tronche de Humphrey Bogart jeune, trimballe un passé douloureux d’enfant élevé par un père alcoolique, placé dans une institution catholique où il fut maltraité, a une dent contre un ancien collègue chassé de la police mais qui s’est embauché comme intendant des menus plaisirs d’un lord puissant et corrupteur.

Une jeune prostituée est abattue en pleine gare routière par un tout jeune homme qui se tire une balle dans la tête avant que la police ne l’arrête. Bientôt, on retrouvera d’autres jeunes femmes sévèrement torturées avant d’être assassinées, d’autres cadavres de ceux qui auraient pu parler.

McCoy, suité de son jeune coéquipier Wattie, part en chasse auprès de ses informateurs, en particulier son ami d’enfance, le terrible chef de gang Stevie Cooper, celui qui le protégeait lorsqu’ils étaient à l’orphelinat. Naturellement, il va y laisser des plumes et quelques balafres supplémentaires. Mais c’est la loi du genre. Les codes du polar classiques sont respectés, la traduction, tout comme le style, sont excellents. A suivre !

 

Janvier noir - Bloody January -  polar d’Alain Parks, traduit par Olivier Deparis, publié chez Payot/Rivages noir, 521 p., 10€

Commentaires
Pages
Visiteurs
Hier 661
Depuis la création 7 282 843