Comme le disait un humoriste : "Je ne voudrais pas me vanter, mais les jours rallongent !" et, de fait, nous avons de quoi nous réjouir : à partir d'aujourd'hui, chaque jour dure quelques minutes de plus. Chaque année, j'attends ce moment de bascule avec impatience ...

Et je suis impatiente de voir arriver la nouvelle année, tant celle dont nous vivons les derniers jours nous a apporté de terribles épreuves. Je ne parle pas seulement de la pandémie qui sévit dans le monde entier, décime les personnes les plus fragiles et met à sac notre économie. Notre tribut familial est particulièrement douloureux : une maladie irrémédiable touche à présent l'amour de ma vie, Claude, affecté désormais d'une affection que l'on ne peut que retarder mais pas soigner ...

Nous allons faire face, ensemble comme depuis plus de 53 ans, mais ce n'est pas évident.

La nature, elle aussi, se met en attente des basses températures et de la grande hibernation.

C'est le temps des travaux divers et d'hiver au jardin du Luxembourg qui a perdu la plus grande majorité de ses feuilles, les pluies abondantes de ces derniers jours - sans compter celle qui traverse le pays aujourd'hui -  n'ont pas encore le temps de disparaître dans l'humus.

Les jardiniers du Sénat travaillent pour préparer la saison prochaine qui sera plus riante - du moins je l'espère, grâce à la vaccination d'un maximum de personnes volontaires.

Nous avons encore la chance de pouvoir célébrer Noël - même si c'est en plusieurs fois pour respecter les consignes - en familles.

Restons optimistes. Après la pluie, le beau temps, après l'hiver, le printemps !