Nous avons désormais des perspectives plus précises (dès demain en partie !) de recouvrer notre liberté d'aller et de venir, d'aller prendre un verre en terrasse et même, soyons fous, de dîner au restaurant sous les étoiles.

Apprécierons-nous cette liberté à sa juste valeur ? J'imagine.

Nous profitons tout de même, en ce printemps capricieux, du moindre espace de soleil de soleil dans notre grand jardin du Luxembourg.

Certes, nous ne sommes pas les seuls. Il est même difficile de trouver un fauteuil.

Les arbres sont en fleurs.

A défaut d'avoir vu nos arbres fruitiers sur place - mon Lot-et-Garonne me manque terriblement - nous admirons ces floraisons extraordinaires, soignées par les jardiniers du Sénat.

Promenade classique par la rue Garancière : tiens, je n'avais pas remarqué la maison natale de Talleyrand au Numéro 4, mais j'ai une tendresse toute particulière pour l'hôtel de Sourdéac, construit en 1540, situé au Numéro 8, avec ses chapiteaux à têtes de béliers.

En fait le bâtiment a abrité jadis une teinturerie du nom de Garance, et le nom de la couleur s'installa dans l'usage ...

Remontée par la rue de Rennes, côté soleil ...

Inquiète toutefois, ici et dans les rues proches de notre domicile, de voir le nombre de boutiques définitivement closes.

Qui aura l'énergie - ou la témérité - de les faire revivre quand nous avons vécu l'expérience du "click and collect".

La Covid les aura tuées. Cela fera-t-il baisser les loyers commerciaux ?