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Journal de bord d'une grand-mère grande lectrice et avide de continuer à apprendre, de ses trois filles et de ses 7 petits-enfants.
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4 janvier 2022

Y, la trilogie de K, polar de Serge Quadruppani

Y par S QuadruppaniOn ne gagne pas à tous les coups lorsqu'on achète un livre sur la foi de ce que l'on sait de son auteur ...

Il m’aura fallu plus d’une semaine pour venir à bout de ce bref polar archi-noir, premier roman publié en 1991 et réédité pour la première fois en format poche … ça, c'était avant de me plonger dans les livres qui viennent de m'être offerts à Noël et qui représentent un paquet de pages.

Je connais pourtant bien Serge Quadruppani, l’étincelant traducteur des livres d’Andrea Camilleri et du dialecte sicilien de son héros, le commissaire Montalbano. Qu’il ait aussi un talent de conteur n’est donc pas une surprise. Mais j’avoue que dans ce cas précis, je n’ai pas accroché.

Que dit son éditeur sur le nœud (gordien) de l’intrigue ?

« Banquier sulfureux, Alexandre Varga disparaît mystérieusement avec une vidéo convoitée à la fois par un député corrompu, les services secrets italiens et le Hezbollah. Une lettre énigmatique à son fils Claude transforme celui-ci en cible pour tout ce beau monde. Emile K., ex du GIGN reconverti dans le privé, pourra-t-il l’aider ou l’enfoncer ? »

C’est donc un polar « vintage » qui se déroule au temps où l’on payait encore avec des des Francs …

Trois personnages se font tour à tour narrateurs. Ils sont désignés par une lettre : A pour Adèle, qui recherche sa sœur cadette Annie, disparue avec le banquier marron, C pour Claude, le fils camé mais bien sympathique (alter ego de l’auteur ?), et K, le privé, un peu schizo sur les bords, qui a conservé maints contacts avec les Services (qui se dévorent entre eux).

Serge Quadruppani

L’occasion pour l’auteur de tendance ultragauche libertaire de régler plusieurs comptes personnels avec les institutions qu’il exècre : députés vicieux, policiers corrompus, guerre de narcos, mafia, infiltrés islamistes … Il y a beaucoup de clés dans ces personnages (Paul Barril ?) mais je n’en ai deviné aucune avec certitude.

C’est embrouillé « à donf », on ne s’y retrouve pas (je ne prends pas de notes lorsque je lis un polar !), on apprend progressivement le passé des protagonistes – la lettre Y est une trouvaille d’un tenancier de porno shop pour désigner des scènes encore plus affriolantes que les films X.

Bref, 30 ans après, malgré un style ciselé et une construction ultra enchevêtrée, j’ai eu le plus grand mal à terminer cet opus et je ne lirai sans doute pas les deux épisodes suivants …

 

Y, la trilogie de K, polar de Serge Quadruppani, édition Points, 288 p., 7,40€

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