22 mars 2022
A qui veulent-elles ressembler ?
Serait-ce à Iris Mittenaere, Kate Middelton ou Carla Bruni pour les plus célèbres ...?
Cette année en tous cas, la frange n'est pas à la mode !
Pour une fois matinale, je prenais le métro la semaine dernière autour de 8h 30.
Notre quartier étant très riche en établissements d'enseignement, du primaire au supérieur, je croisais cette troupe de jeunes filles sortant du métro pour se précipiter à l'école.
Toutes arboraient la même coiffure : cheveux longs lachés sur les épaules, séparés par une raie au milieu ... pas toujours rectiligne !
Presque pas de coupe courte, et encore moins de raie sur le côté ... pas de nattes, de couettes, ni de chignon.
L'instinct grégaire est-il donc aussi puissant que ces futures jolies femmes souhaitent se fondre dans la masse ? C'est aussi le cas de mes petites chéries, les brunes comme les blondes d'au-delà des Pyrénées.
Je comprends très bien qu'une séance chez le coiffeur représente un gros budget. Mais elles pourraient prendre le temps de natter, attacher, baretter leur chevelure.
Les temps changent et je me sens déjà complètement dépassée.
Cela doit tout de même prendre du temps de sécher cette masse après la douche, et de défaire les noeuds - c'est douloureux parfois, surveiller les "fourches" et les épointer régulièrement pour conforter la pousse.
Bref, elles sont jolies, elles montrent leur beauté comme une manifestation de liberté et de modernité - une coiffure qui dans les siècles passés avait pourtant une signification : les cheveux au vent signifiaient une jeune fille bonne à marier.
Mais le savent-elles ?
Je me souviens que ma mère, pourtant pas spécialement à cheval sur les usages, employait une locution assez déceptive pour une femme ayant passé l'âge de l'adolescence et qui se présentait "en cheveux".
Ce n'est pas le fait de laisser leur chevelure libre qui m'étonne : c'est cette pratique qui fond ces jeunes filles dans une uniformité et une discrétion qui ne me dit rien de bon pour leur avenir.
Comme si elles cherchaient implicitement à "surtout ne pas se faire remarquer".
C'est joli, certainement, mais il existe tant d'autres ravissantes manières de tresser ou attacher ce riche attribut de nos si jeunes filles.
Commentaires
S'identifier, imiter peut-être reconnu par ces pairs...tout comme lla gent feminine avec la chevelure, la gent masculine arbore,dès que possible, une barbe plus ou moins soignée. ..sans parler, à l'autre bout de la vie, de la marée de cheveux gris assumés et coupe courte pour les femmes, du moins ici en milieu rural. Allez, je reviens au chignon gris de ma grand-mère !
Beauté et liberte
La beauté d’une longue chevelure naturelle est magnifiée par la raie au milieu ou proche du milieu et l’absence de frange. C’était la mode flower power que j’ai adoptée à 16 ans, les hippies s’étaient pourtant fondus dans la masse. Ma chevelure blonde aux cheveux très fins, qui m’arrivait à la taille, exigeait beaucoup de soins, c’était une belle façon d’apprendre le respect de son corps. Mes cheveux libres me transmettaient un sentiment de liberté en bravant les regards réprobateurs des femmes de plus de 40 ans.
Je m’étais promis de sacrifier mes beaux cheveux à 30 ans, comme Colette. J’ai tenu 5 ans de plus avant d’adopter un carré long. Ce fut un sacrifice dont j’ai mis des décennies à me remettre. Je n’étais plus autonome, et leur entretien représentait une part de mon budget.
Je suis ravie que nombre de jeunes filles d’aujourd’hui s’affirment par leurs cheveux, don du ciel. S’il s’agit d’une mode, j’espère qu’elle durera longtemps.Je suis très partagée pour donner mon avis. J'ai envie de dire comme vous et en même temps si je suis honnête comme Magzli plus haut, je regrette avoir sacrifié mes cheveux longs pour des coupes improbables. Ça ne repousse jamais bien et il faut entretenir les cheveux et la couleur alors que comme Christine je déplore les coupes grises et courtes des dames d'un âge certain. Si j'avais conservé mes cheveux j'aurai pu faire un joli chignon banane.
Laissons ces jeunes filles cheveux au vent et OK pour que ces messieurs se rasent un peu mieux car ça pique 😉Inconditionnelle des cheveux longs, attachés, lâchés, tressés... propres et bien entretenus. J'ai toujours eu les cheveux très longs. Petite fille, c'était le choix de ma Maman qui m'a appris à les coiffer et je n'ai jamais pris la décision de les couper. Je ne veux ressembler à personne, simplement être moi même. Mes cheveux font partie de moi, comme mes yeux, ils me sont indispensables.
Je n'ai jamais envisagé d'avoir une coupe courte (j'en ai assez souffert quand j'étais petite, j'etais coiffée a la garçonne et et ma mère ne me demandait pas mon avis, seul reproche que je puisse lui faire). Maintenant que j'ai les cheveux trop fins je me contente de les avoir mi-longs et j'ai une couleur un ton plus clair que naturellement, cela estompe les racines... Cela participe à ce que je ne fasse pas trop mon âge (j'étais en activité il y a encore peu, et avec de bien plus jeunes collègues !).... Je ne les attache que l'été quand il fait très chaud, ou alors en cuisine (ou en labo quand je travaillais).
Cette coiffure longue, raie au milieu, était déjà la nôtre dans les années 70 !
Ah, les cheveux "en saule pleureur", pestait un moniteur d'équitation il y a un demi-siècle !
Même dans les maisons d'éducation de la Légion d'honneur le règlement ne prévoit plus, désormais, d'attacher les cheveux...