Des femmes en première ligne ... gloire aux femmes reporters de guerre !
J’ai toujours été stupéfaite de la présence de jolies femmes au cœur des conflits armés les plus violents, qu’elles soient reporters ou photographe de guerre …
Quel courage ! Pourquoi flirter ainsi avec le danger ? Naturellement par conviction, par passion pour leur métier.
La première photographe de guerre à laquelle je pense est Gerda Taro (1910 – 1937) cette Allemande qui trouva la mort à 26 ans pendant la guerre d’Espagne, aux côtés de Robert Capa.
Mais aujourd’hui, ce sont encore d'intrépides journalistes, certes casquées et habillées de gilets pare-balles qui s’insinuent au milieu des troupes, parfois entre les lignes pour nous faire voir, sentir, éprouver ce que sont les guerres modernes, toujours avec un pointeur – et traducteur – et un cadreur … que l’on ne voit jamais (pensons à eux aussi !).
Certaines ont été grièvement blessées comme Patricia Allémonière en Afghanistan, d’autres y ont laissé leur vie – comme nombre de leurs confrères masculins.
Palestine, Mali, Afghanistan, Syrie, Kosovo, Libye, Gaza, Haut Karabah, Donbass, Ukraine … On dirait que rien ne leur fait peur et pourtant, certaines d’entre elles déclarent prier lorsque le danger devient plus évident.
Marine Jacquemin (née en 1952), Maryse Burgot (née en 1964), Liseron Boudoul (née en 1963), Anne Nivat (née en 1969), Patricia Allémonière (déjà citée) : toutes ont suivi de solides études notamment en sciences politiques, toutes ont reçu des prix pour leur engagement, certaines sont de véritables polyglottes, sociologues, écrivaines, documentaristes …
Je tenais tout simplement à leur rendre hommage, à l’heure où nous les voyons sur ces théâtres d’opérations extérieures, en plein chaos.
Gloire à vous, Mesdames, les as de l’information !