02 juillet 2022
Souvenirs télévisuels de jeunesse
Je vous parle d’un temps que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître : celui des séries policières françaises de l’époque du noir et blanc et d’une seule chaîne publique de télévision.
Qui se souvient de la série de Claude Loursais « Les cinq dernières minutes. » ?
Car elle fut la première série policière de la télévision française, avec en vedette, pour les premières saisons, le commissaire Bourrel alias Raymond Soupleix.
Elle comporta, à partir de 1958 – l’année de ma communion solennelle – 38 saisons et 149 épisodes. Et il faut imaginer que les premières émissions étaient filmées en direct, dans des décors qui résonnaient un peu creux, avec des acteurs qui devaient parfois, à la demande des spectateurs-témoins, rejouer certaines scènes pour un flash-back …
Chaque épisode faisait découvrir au téléspectateur un environnement professionnel différent. On apprenait beaucoup. C’était un divertissement regardable par tous, de la belle ouvrage soigneusement réalisée, populaire et didactique. Nous ne rations pas un épisode.
Et au moment de résoudre l’énigme, le brave commissaire tapait du poing dans sa main en déclarant « Bon Dieu, mais c’est bien sûr !
La liste des séries policières est aujourd’hui particulièrement fournie. Je ne parle pas des multiples spin-off des Experts, mais des créations françaises. Parmi celles que j’ai le plus appréciées, je cite en vrac : Braquo, Falco, Candice Renoir, Mafiosa, Les beaux Mecs, Engrenages, Arsène Lupin (avec Georges Descrières) Lupin (avec Omar Sy), Vidocq, Nicolas Le Floch, Axel Hugo, Profilage, Section de Recherches, Tandem, sans oublier l’humour du capitaine Marleau et la déjantée HPI.
Aujourd’hui où la maladie me contraint au repos une grande partie de la journée, je visionne l’après-midi la série britannique « Inspecteur Lewis » qui se déroule à Oxford. C’est un dérivé des « Enquêtes de l’Inspecteur Morse » remise au temps du jour. C’est, comme toujours avec la télévision anglaise, particulièrement soigné et complexe au niveau scénario, bien interprété, on ne s’ennuie jamais.
Et s’il me prend l’envie de replonger dans les séries policières de ma jeunesse, je retrouve mes souvenirs grâce à l’INA et son site Madelen, dont le prix d’abonnement est tout à fait accessible …
Commentaires
Mon enfance ni ma jeunesse n ont été bercées par la TV mais par la lecture ( merci aux bibliothèques du lycée H de Balzac et de la ville de Paris dans les années 60 )Je ne reconnais que vaguement les photos. Par ailleurs je ne lis ni ne regarde les séries actuelles ou non
Lorsque j étais malade et incapable de lire, j'écoutais beaucoup la radio, ce que je fais toujours & surtout lors de mes insomnies
Vieux et très vieux films , émissions de notre enfance, y retourner fait un bien fou. Nous nous évadons souvent dans ces univers dépassés. Reposez- vous bien ce week-end.